Résumés
Résumé
Cet article passe en revue trois moments, dont certains anthologiques, qui lisent Scève tour à tour à la lumière de Mallarmé, des avant-gardes et du baroque. Trois moments qui éclairent, chacun à sa façon, ce que lire Scève dans la seconde moitié du xxe siècle a pu vouloir dire, qui mettent en évidence en quoi ce dernier a pu devenir une ressource essentielle dans l’aventure de la pensée littéraire de cette époque. Trois moments qui éclairent aussi, ce faisant, un pan de l’histoire littéraire et éditoriale, laquelle, pour le meilleur et pour le pire, n’est plus tout à fait la nôtre.
Abstract
This article examines three moments, some anthological, which read Scève in the context of, alternatively, Mallarmé, the avant-gardes and the Baroque. Three moments that shed light, each in its way, on what reading Scève in the second half of the twentieth century may have meant, and which demonstrate how the latter managed to become an essential resource in the literary adventure of this period. By doing so, these three moments also highlight a chapter of literary and editorial history, one that, for better and worse, is no longer quite our own.