Résumés
Résumé
Le personnage du journaliste dans Le jardin des Plantes (1997), figuration romanesque ambivalente d’un rapport au lecteur, me fournit ici un point de départ pour observer les modèles de lecture que propose Simon dans la fiction et dans ses conférences, et pour interroger ainsi la lisibilité du montage dans ses dernières oeuvres, où l’adhésion sensible prend une place grandissante. Il s’agit toujours de faire percevoir la composition et ses harmoniques, mais en les rendant visibles, et en pariant pour cela sur les effets du montage. Dans Le jardin des Plantes et dans Le tramway (2001), le blanc des intervalles donne à voir, à interroger et à ressentir l’implicite qui surgit de ces liaisons et déliaisons.
Abstract
The character of the journalist in The Garden of Plants (1997), ambivalent fictional figuration of a relation to the reader, here offers a starting point for observing the reading models that Simon proposes in his novels and lectures, and thus examining the readability of the montage in his last works, where judicious adhesion occupies a place of increasing importance. The issue remains to highlight the composition and its harmonics, but by rendering them visible, and therefore gambling on the effects of the montage. In The Garden of Plants and in The Trolley (2001), the blank space of the intervals makes it possible to express, examine and experience the implicit in these connections and disconnections.