Résumés
Abstract
The culture of Russia’s Silver Age (1890-1917) has taken its place in the history of the arts of the country after having been forbidden under the Soviet regime. With a relative "thaw" under Khrushchev, the works of Sergei Esenin, Ivan Bunin and some of Marina Tsvetaeva’s works became available. Today, after the fall of the Soviet regime, what used to be forbidden is now widely published often in cheap editions. What used to be elite culture has become mass culture. However, it unclear how the culture of the Silver Age can address the problems of today's extremely politicized Russia. A similar problematic faces the new wave of interest for other cultural trends, which have also garnered the particular interest of Russian society: the culture and literature of Russian emigration and the literature of the Underground.
Résumé
La culture de l’Age d’argent en Russie (1890-1917) a pris sa place dans l’histoire des arts du pays après avoir été interdite sous le régime soviétique. Avec le « dégel » relatif sous Khrouchtchev, les oeuvres de Sergei Esenine, d’Ivan Bounine et une partie de celle de Marina Tsvetaeva est devenue disponible. Aujourd’hui, après la chute du régime soviétique, ce qui était interdit est devenu largement publié souvent dans des éditions de piètre qualité. Ce qui était culture d’élite est devenu culture de masse. Cependant, il n’est pas clair que la culture de l’Age d’argent puisse répondre aux problèmes de la Russie extrêmement politisée que l’on connaît aujourd’hui. L’intérêt grandissant pour d’autres tendances culturelles aura à prendre en compte la même problématique. C’est le cas de l’intérêt pour la culture et la littérature des émigrés russes et pour la littérature dite « underground ».