Résumés
Résumé
Un phénomène fréquemment observable dans les groupes est la distribution inégale du temps de parole entre les membres. En écho à cette situation, plusieurs stratégies d'intervention sont proposées pour inciter les personnes silencieuses à affirmer leur position. Ces stratégies sont en accord avec les représentations généralement négatives qu'on se fait du silence dans les milieux des services sociaux et de l'éducation. Après une description de quatre représentations dominantes, l'article montre que le silence n'a pas à être réduit à un mode atrophié ou dévié d'expression, c'est-à-dire un mode à corriger à tout prix. Il montre aussi que les interventions où l'on cherche à faire parler les personnes silencieuses, si bien intentionnées soient-elles, ont parfois un effet contraire à celui recherché.
Abstract
A phenomenon which occurs commonly within groups is the uneven distribution of speach time between members. In answer to this situation, several intervention strategies are proposed in order to incite quiet individuals to assert their opinion. These strategies agree with the negative representation of silence which is common in the fields of education and social services. After describing four major representations of silence, this article shows that silence does not have to be assimilated with a weakened or otherwise deviated means of expression, i.e. something to be corrected at any cost. It also shows that interventions aimed at forcing quiet individuals to speak, as well-meaning as they maybe, sometimes yield results contrary to what was intended.
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