Résumés
Abstract
What does the status of the occult in contemporary African politics have to tell us about the processes of subjectivation and sovereignty described in Foucault’s genealogy of Western biopolitics? Ideas about the invisible that have become strikingly popular in African societies undergoing rapid economic transformation may allow African philosophers and anthropologists to situate European forms of subjectivation, sovereignty, knowledge, and visibility with respect to their own “invisible” or occult dimension. My goal is arrive at a better understanding of what philosophers, Northern or Southern, mean by political imagination and to explain how power involves the capture of an individual’s or community’s imagination as well as their visible, tangible bodies.
Résumé
La place occupée par l’occulte dans la politique africaine contemporaine peut-elle nous apprendre quelque chose sur les processus de subjectivation et de souveraineté décrits dans la généalogie foucaldienne? Les philosophes africains et les africanistes éclairent-ils la généalogie des pratiques biopolitiques occidentales ? Cet article voudrait situer les différents types européens de subjectivation, de souveraineté, de savoir, et de visibilité en relation à leur propre dimension invisible ou occulte, en les comparant avec la notion d’invisible devenue étonnamment populaire dans les sociétés africaines, tout à la fois exposées à une brutale mutation économique et confrontées à d'innombrables conflits.