Résumés
Résumé
La question des genres ne cesse d’interroger. Il s’agit ici de se demander si le genre théâtral n’est pas un lieu privilégié de réponse (non définitive) à l’interrogation générique. Par sa corporéité et son rapport à l’espace, n’est-il pas un lieu d’hospitalité pour le "qui ?" et le "quoi" ? La scène semble sans jamais la résoudre, accueillir et transcender la problématique des genres : terre de passage, de rencontre ultime des sujets et du sujet de l’œuvre. Lieu d’ouverture par excellence. Au sein de ses répliques et sur ses planches, le théâtre joue, avec gravité, du mélange des genres sexuels, grammaticaux, littéraires, artistiques... La scène peut-elle être le lieu ultime des dépassements en tous genres ? L’œuvre de Valère Novarina est un exemple significatif de cette recherche.
Mots-clés :
- Novarina,
- Derrida,
- Genres,
- Sujet,
- Scène,
- Acteur,
- Dépassement,
- Déconstruction,
- Hospitalité,
- Le "qui" ? et le "quoi" ?,
- Féminin.
Abstract
Genre and style is an eternal question. We set out here to consider whether, by nature, the theatre perhaps offers the best possible - although of course never final - answer. Being founded on corporal expression and spatial relationships, is it not a place where whos and whats come together? The stage seems, without ever resolving it, to crystallize and transcend the whole question of genres: it is a scene of transient encounter, the ultimate meeting point of the subjects and the subject of a work. A place where anything and everything goes. Through its dialogues and acting, the theatre, with due formality, juggles genres: sexual, grammatical, literary, artistic... Is stage not then the ultimate venue where genres can be treated with excess and thus transcended? The work of Valère Novarina is a significant example in the quest to answer this question.
Parties annexes
Bibliographie
- Corpus Valère Novarina
- Le Discours aux animaux, P.O.L, 1987, 328 p.
- Vous qui habitez le temps, P.O.L, 1989, p. 27-74-91
- Je suis, P.O.L, 1991, p.73.
- Pendant la matière, P.O.L, 1991, p. 7.
- L’Inquiétude, P.O.L, 1993, p. 7-9-39-19-40-49.
- Le Repas, P.O.L. 1996, p. 27- 64-114.
- Le Jardin de reconnaissance, P.O.L, 1997, p. 18-54-79.
- La Scène, P.O.L, 2003, p.171.
- Articles et collectifs sur l’œuvre de Novarina
- Philippe Di Méo (entretien avec Novarina) « Travailler pour l’incertain : aller sur la mer ; Passer sur une Planche », op. cit., p. 29-33-34
- Jean-Michel Maulpoix, « La Parole suractive de Valère Novarina », Le Poète perplexe, « En lisant en écrivant », José Corti, Paris, 2002, p. 348-391.
- Gérard-Julien Salvy, « Vie de Valère Novarina », in Alain, Berset Valère Novarina, Théâtre du verbe, José Corti, 2001, p. 355 et 357.
- Pierre Jourde, Revue Europe, Valère Novarina, août-septembre 2002, n°880-881, p. 17.
- En regard : autour de Jacques Derrida
- Jacques Derrida, le 20 octobre 1991 à (La Métaphore)/Théâtre national de Lille,1993, Revue La Métaphore, édition de la Différence.
- Jacques Derrida, « Il faut bien manger ou le calcul du sujet », Points de suspension, Galilée, 1992, p. 274-289-290
- Derrida, Le Sacrificein Daniel, Mesguich, L’éternel éphémère, Verdier, 2006, p. 143-154.
- Jacques Derrida, « Afterw.rds ou, du moins, moins qu’une lettre sur une lettre en moins », in Derrida pour les temps à venir, sous la direction de René Major, Editions Stock, 2007, p. 509.
- Œuvres complémentaires
- Baudelaire, Les fleurs du mal (introduction), GF Flammarion, 1964, p.15.
- Jeanyves Guérin, préface du Mal court, Gallimard, 1996, p.14.
- Dictionnaires, encyclopédies, ouvrages généraux
- La Sainte Bible, trad. Par Louis Segond, docteur en théologie, Alliance Biblique Universelle, Pays-Bas, 1951, « Genèse », III, verset 19, p. 11, « L’ecclésiaste », I, verset 2, p. 654.
- Serreau, Geneviève, Histoire du « nouveau théâtre », Gallimard, coll. « Idées », 1966, p. 174.
- Dictionnaire Le Petit Larousse illustré 1995, Larousse, 1994, p. 651.
- Alain Rey (dir.), Dictionnaire historique de la langue française, Tome III, Paris, Dictionnaire Le Robert, 2000, p. 3360.