Résumés
Résumé
Le problème philosophique est de savoir comment définir cette notion de Désordre : est-ce que, par Désordre, il faut entendre, de façon négative, la fin de l’ordre naturel supposé universel, éternel et nécessaire remplacé par un mouvement de décomposition thermodynamique de toutes choses ou est-ce que, par Désordre, on pourrait entendre le fait vital et positif de l’absence d’un ordre figé et l’incessante variation au sein d’un milieu métastable et fluent ? Plutôt que de penser le Désordre comme une caractéristique universelle de la matière à laquelle devrait s’opposer l’Ordre, ne peut-on pas penser le désordre, de façon positive, comme cette puissance de hasard et ce goût du possible qui fait la vie du temps ?