FR :

Nous sommes très heureuses de vous présenter le cinquième numéro de la revue Soins d’urgence. Puisque nous avons enfin la possibilité de se rencontrer en présentiel lors du Congrès annuel de l’Association des infirmières et infirmiers d’urgence du Québec (AIIUQ), le comité éditorial avait le désir de vous présenter ce numéro autrement. D’une part, le plan graphique de la revue a été revisité. En effet, pour ce numéro (et ceux à venir!), nous avons collaboré avec la graphiste MissPixels que nous remercions chaleureusement pour un travail de grande qualité. De plus, pour souligner le retour en présentiel, nous avons, pour la première fois, imprimé la revue afin qu’elle soit plus largement diffusée et lue. Ainsi, les participants du Congrès 2022 de l’AIIUQ sont les premiers à lire ce numéro dans sa version imprimée.

FR :

Chers lecteurs et lectrices, c’est avec un réel privilège que l’on unit nos voix, celles de femmes, infirmières autochtone et allochtone, dans cet éditorial afin de vous offrir un texte à coeur ouvert, en toute simplicité. Nous espérons vous sensibiliser sur les enjeux relatifs à la santé autochtone afin de nourrir votre réflexion face à votre pratique infirmière auprès de ces personnes. Nous ne pouvons passer sous silence les tristes évènements qui ont eu lieu au Québec lors du décès de Mme Joyce Echaquan dans l’une de nos urgences. Cette tragédie a eu l’effet d’un électrochoc pour certains, mais a malheureusement peu surpris d’autres personnes. Nous commençons donc par vous partager le généreux témoignage de Kim Picard-Binet et son vécu lors de cet évènement.

FR :

Dans le cadre de leur travail, les infirmières qui pratiquent dans les urgences du Québec effectuent régulièrement des appels au centre antipoison du Québec (CAPQ) afin d’être guidées dans l’évaluation des personnes intoxiquées. Ces situations peuvent rapidement devenir complexes considérant les nombreuses substances potentiellement en cause, l’absence d’histoire claire et parfois même l’état critique de la personne. Lors de ces situations souvent déstabilisantes, il est important que l’infirmière d’urgence puisse identifier rapidement dans sa collecte de données les informations nécessaires qui seront utiles à communiquer avec l’infirmière du CAPQ. En ce sens, cet article vise à expliquer les différents éléments de la collecte de données en toxicologie et se veut un guide pour bien préparer l’infirmière d’urgence avant son appel au CAPQ.

FR :

Le triage infirmier consiste à évaluer la condition de santé d’une personne et à déterminer le niveau de priorité de soins nécessaire. Le triage est donc essentiel pour le bon fonctionnement des salles d’urgence au Québec. Bien qu’il nécessite des compétences avancées, de plus en plus d’infirmiers et d’infirmières novices dans le domaine sont appelés à trier en raison d’un manque de personnel expérimenté. Cet article vise à présenter les huit étapes essentielles pour un triage optimal, du pré triage jusqu’à la réévaluation, et ce, dans l’optique de guider les infirmiers et infirmières face à cette activité clinique complexe. Un aide-mémoire est également présenté à la fin de cet article.

FR :

En contexte de soins critiques, le déplacement d'une personne peut s’avérer être une tâche plus complexe qu’elle n’y paraît. Que cela soit directement à l’intérieur de l’hôpital à des fins d’examens diagnostics ou entre deux centres hospitaliers pour des soins plus spécialisés, l’infirmière est au centre de cette intervention. Les risques qui y sont associés sont souvent méconnus et peuvent être propices à des incidents pouvant altérer la qualité des soins. Basé sur une recension des écrits, cet article identifie les différents risques à considérer lors d’un transport intra ou interhospitalier de personnes adultes à partir de deux mises en situation inspirées de situations réelles. Des mesures possibles à mettre en place pour assurer la sécurité de ces personnes lors de ces transports sont également présentées.

FR :

Les infirmières d’urgence sont confrontées sur une base régulière à des personnes vivant avec une insuffisance cardiaque décompensée. Toutefois, l’évaluation clinique de l’insuffisance cardiaque présente plusieurs défis puisqu’elle peut être associée à différentes causes et à un large éventail de mécanismes physiopathologiques. Cet article fait état de mythes et réalités associés à l’évaluation clinique de l’insuffisance cardiaque.

FR :

Les rédactrices en chef de la revue Soins d’urgence se sont entretenues avec le porte-parole de l’Alliance pour l’avenir des soins infirmiers au Québec (AASIQ), M. William Tessier, un infirmier de la relève engagé. Les rédactrices ont le plaisir de vous présenter le fruit de leur conversation.

FR :

Presque toutes les personnes qui se présentent à l’urgence nécessitent à un moment ou un autre une prise de sang ou l’installation d’un accès veineux périphérique pour permettre un test diagnostic ou un traitement. Cette technique fort simple peut parfois s’avérer désagréable et souffrante pour les personnes difficiles à piquer, comme les personnes en état de choc, sous hémodialyse, utilisatrices de drogues injectables ou vivant avec une maladie chronique. Lorsqu’il est difficile d’installer un accès veineux rapidement, cela peut nuire à la prise en charge et compromettre le traitement, en plus d’occasionner une perte de temps et un inconfort pour le personnel infirmier qui doit piquer à plusieurs reprises la personne. Pour remédier à la situation, le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) a mis au point un programme de formation sur l’insertion d’accès veineux périphériques sous échoguidance pour les infirmières de l’urgence. Nous vous présentons ainsi une entrevue avec la Dre Julie St-Cyr Bourque (Dre J.S-C.B) et l’infirmier clinicien Alexandre Arsenault (A.A.) qui sont tous les deux responsables du projet.

FR :

Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a mandaté et collaboré avec le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS) et son département de médecine d’urgence pour la création du cadre de référence vers un service d’urgence adapté pour la personne âgée. Ce guide se veut un outil clinique qui permet d’entreprendre les changements nécessaires et pour répondre aux besoins du personnel soignant afin de guider les services d’urgence à être plus sécuritaires et plus performants pour la population aînée. Il s’adresse aux infirmières, aux gestionnaires, aux chefs médicaux et aux différents professionnels des services d’urgence. Il a été créé par un groupe d’auteurs ayant une formation spécialisée en médecine d’urgence gériatrique. Ce cadre de référence se base sur les données probantes actuellement disponibles et a été révisé par des dizaines d’experts en la matière.