Résumés
Résumé
En présentant un ensemble de recherches « pragmatiques » ou « praxéologiques » qui ont eu cours en France depuis les années 1980, et en les augmentant de quelques idées héritées du pragmatisme nord-américain, l’auteur s’interroge sur leur pertinence pour une sociologie des mobilisations collectives. L’article s’ordonne autour de quatre points.
Le développement d’une sociologie des régimes d’action et de justification, d’une part, et de démarches herméneutiques ou grammaticales, d’autre part, complexifie les modélisations structuraliste et rationaliste de l’action.
La réactivation de la notion de « public », empruntée à Dewey, en contrepoint d’une sociologie des problèmes publics, permet de poser des questions sur le politique que les approches en termes de processus, de marché ou de champ politique avaient négligées.
L’étude des réseaux et des organisations les conçoit comme des arènes d’expérience et d’action, articulées par des agencements d’objets, dans lesquelles les acteurs s’engagent selon des modalités hybrides. Elle fait apparaître des grammaires plurielles de la communauté, de l’acteur et du collectif.
L’approche instrumentale ou stratégique de la culture, entendue comme répertoire de ressources, est enrichie par une conception de la culture publique, centrée sur la formation d’expériences individuelles et collectives. Elle s’appuie sur des réflexions autour des notions d’affectivité et de temporalité.
Abstract
The author presents the “pragmatic” or “praxeological” research underway in France since the 1980s, includes some concepts passed down from North American pragmatism, and queries the overall relevance for a sociology of collective mobilizations. Four main points are discussed :
The development of a sociology of plans of action and justification in tandem with the hermeneutical or grammatical approaches complicates the structuralist and rationalist modelings of action.
Reactivation of the notion of “public”, borrowed from Dewey, in contrast to a sociology of public problems, elicits political questions neglected by the approaches focused on processes, the market and the political field.
The study of networks and organizations conceives them as arenas of experience and action articulated by juxtapositions of objects in which the actors engage according to hybrid modalities. Grammars of the community, the actor and the collective emerge.
The instrumental or strategic cultural approach, seen as a repertoire of resources, is enriched by a notion of public culture that shapes individual and collective experiences. Affectivity and temporality are explored as underpinning concepts.
Resumen
Al presentar un conjunto de investigaciones “pragmáticas” o “praxeológicas” que se llevaron a cabo en Francia desde los años ochenta, y complementándolas con algunas ideas heredadas del pragmatismo norteamericano, el autor se pregunta sobre su pertinencia para una sociología de la acción colectiva. El artículo se ordena a partir de cuatro puntos.
El desarrollo de una sociología de los regímenes de acción y de justificación, por una parte, y los planteamientos hermenéuticos o gramaticales, por otra parte, complican los modelos estructuralistas y racionalistas de la acción.
La reactivación de la definición “de lo público”, tomada de Dewey, en contraste con una sociología de problemas públicos, permite plantear preguntas sobre “la política” que los enfoques que se basan en los procesos, en el mercado o en el campo político no habían considerado.
El estudio de las redes y de las organizaciones los concibe como arenas de experiencia y de acción, articuladas por yuxtaposición de objetos, en las cuales los actores se involucran de acuerdo a modalidades híbridas. Surgen gramáticas plurales de la comunidad, del actor y del colectivo.
El enfoque instrumental o estratégico de la cultura, comprendido como un directorio de recursos, se enriquece por una concepción de la cultura pública, centrada en la formación de experiencias individuales y colectivas. Este enfoque se basa también en reflexiones en torno a las nociones de afectividad y temporalidad.
Parties annexes
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