Résumés
Résumé
En partant d'une recherche effectuée en 1993 auprès d'une soixantaine d'ex-psychiatrisés néo-brunswickois qui fréquentent maintenant des réseaux d'entraide de cette province, cet article met en évidence certains des enjeux auxquels sont confrontées les personnes " trans-institutionnalisées ". Il en ressort plusieurs différences au niveau de l'utilisation des services et du degré de satisfaction, selon l'appartenance sexuelle et la langue en particulier. De plus, cette recherche démontre que le réseau sur lequel s'appuient les ex-psychiatrisés francophones interrogés est davantage social (familles, groupe d'entraide), alors que pour la population anglophone, l'appareil institutionnel (psychiatres, institutions et cliniques) joue un rôle déterminant. Ceci soulève plusieurs questions, tant au niveau des politiques sociales que des pratiques d'intervention, en contexte minoritaire en particulier.
Summary
On the basis of research carried out in 1993 on sixty or so ex-psychiatric patients who now frequent mutual aid networks in New Brunswick, this paper points out some of the issues with which these 'trans-institutionalized' persons are confronted. Differences at the level of service use and degree of satisfaction stand out, particularly in relation to gender and language. Moreover, this research shows that the network on which Francophone ex-psychiatric patients depend is more social in nature (families, mutual aid groups), whereas for the Anglophone population the institutional apparatus (psychiatrists, institutions and clinics) play a determining role. This brings up several questions, in regards to social policies as well of intervention practices, particularly in the minority context.
Resumen
Partiendo de una investigación efectuada en 1993 sobre unos sesenta ex-pacientes psiquiátricos de Nueva Brunswick que frecuentan actualmente la red de ayuda mutua de esta provincia, este articulo pone en evidencia algunas de las disyuntivas a las cuales se ven confrontadas las personas " trans-institucionalizadas ". Resaltan varias diferencias a nivel de la utilización de servicios y del grado de satisfacción, particularmente según la pertenencia sexual y el idioma. Además, esta investigación demuestra que la red sobre la cual se apoyan los ex-pacientes psiquiátricos francófonos interrogados, es mucho más social ( familia, grupo de ayuda mutua) mientras que para la población anglófona, el aparato institucional (psiquiatras, instituciones y clínicas) juega un rol determinante. Esto sugiere varias preguntas, tanto a nivel de las políticas sociales como de las prácticas de intervención, particularmente en un contexto minoritario.
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