Résumés
Résumé
Cette étude est exploratoire et ses conclusions préliminaires. Elle s'intéresse surtout à poser des questions et à stimuler la réflexion des lecteurs sur un sujet presque tabou dans le domaine de la santé mentale. En effet, l'auteure s'est proposée d'examiner dans quelle mesure le clergé et les communautés religieuses qui jouissaient jadis du monopole de la distribution des services psychiatriques à la population catholique du Québec, peuvent aujourd'hui se considérer et être considérés comme "ressource communautaire" en santé mentale. Pour répondre à cette question, l'auteure rend compte de la littérature sur ce sujet et d'un grand nombre d'interviews non structurées qu'elle a menées auprès d'un grand nombre de témoins ou d'acteurs privilégiés, allant des membres de l'assemblée des évêques, à des prêtres et des ex-prêtres, à des intervenants en santé mentale à titre de psychologues, psychiatres, etc. À travers ces témoignages et cette littérature, l'auteure se demande si au Québec, la rupture dramatique entre psychiatrie et clergé des années 60, donne aujourd'hui quelques signes d'assouplissement.
Summary
This study is exploratory and its conclusions preliminary. Its interest is mainly in asking questions and stimulating reflection on a subject what is almost taboo in the field of mental health. The author sets out to examine to what extent the clergy and religious communities, who enjoyed a monopoly in the distribution of psychiatric services to the Catholic population of Quebec in the past, can consider themselves or be considered today as a "community resource" in mental health. To answer this question, the author reviews the literature on the subject as well as a large number of non-structured interviews that she carried out with many people involved ¡n or witness to this question, from the assembly of bishops, to priests and ex-priests, and to mental health personnel (psychologists, psychiatrists, etc.). From these interviews and the literature reviewed, the author questions whether the dramatic break between psychiatry and the clergy in the 1960s in Quebec is showing any signs of lessening today.
Resumen
Este estudio es exploratorio y sus conclusiones preliminares. Se interesa sobre todo en hacer preguntas y estimular la reflexión de los lectores sobre un tema casi tabú en el dominio de la salud mental. En efecto, la autora se ha propuesto examinar en que medida el clérigo y las comunidades religiosas que gozaban antiguamente del monopolio de la distribución de los servicios psiquiátricos a la población católica de Quebec, pueden hoy considerarse y ser considerados como "^recursos comunitarios" en salud mental. Para responder a ésta pregunta, la autora da cuenta de la literatura sobre el tema y de un gran número de entrevistas no estructuradas que ella ha llevado a cabo con testigos o actores privilegiados, que van desde miembros de la asamblea de los obispos, a curas y ex-curas, interventores en salud mental a título de psicólogos, psiquiatras, etc. A través estos testimonios y ésta liberatura, la autora se pregunta si en Quebec, la ruptura dramática entre psiquiatría y el clérizo de los años 60, muestra algún signo de flexibilidad.
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