Résumés
Résumé
Vaste entreprise de critique des sciences de l'homme, l'ouvrage de Femand Dumont, l'Anthropologie en l'absence de l'homme, substitue à une épistomologie traditionnelle, celle de la recherche des fondements de l'activité scientifique et de la définition des critères de vérité, une épistémologie de la pertinence, qui resitue la science dans la culture : produit d'une culture, la science qui tente d'expliquer ou d'interpréter la culture est aussi une production de culture. D'où une double relation problématique : la relation de l'observateur à son objet et aussi la relation de l'observateur avec sa société ou sa culture, et donc avec les diverses pratiques sociales et les diverses croyances et représentations culturelles. Mais une telle épistémologie qui introduit une perspective sociologique, doit-elle seulement s'envelopper d'une interrogation sur l'existence? Ou doit-elle plutôt s'articuler à une sociologie des intellectuels et, plus largement, à une sociologie du pouvoir (symbolique)? D'abord préoccupés de bien comprendre la pensée de l'auteur, d'expliciter les caractéristiques de sa démarche et de dégager ses principales contributions, les commentaires de Nicole Gagnon, de Claude Savary et de Roberto Miguelez soulèvent diverses questions qui permettent de poursuivre et d'enrichir le débat ouvert par Dumont.
Summary
A vast undertaking in the critique of the sciences of man, Fernand Dumont's work, Une anthropologie en l'absence de l'homme substitutes a traditional epistemology characterized by the search for foundations of scientific activity anduhe definition of the criteria of truth, for an epistemology of relevance, which restores science's place within culture. Science, which attempts to explain and interpret culture, is not only the product of a culture, but also a production of culture. A problematical two-way relationship arises from this : the relation of observer to subject and the relation of the observer to his society or culture, and thereby with the various social practices, beliefs, and cultural representations. But must such an epistemology introducing a sociological perspective only give rise to a questioning of existence, or should it be linked to a sociology of intellectuals and, in a broader sense, with a sociology of power (symbolic)? The comments made by Nicole Gagnon, Claude Savary, and Roberto Miguelez on Dumont's work demonstrate a concern for a full understanding of his thought, the characteristics of his approach, and his main contributions, and raise a number of questions which open the way to pursuing and enriching the debate initiated by Dumont.
Resumen
Importante empresa de crítica de las ciencias del hombre, el libro de Fernand Dumont, l'Anthropologie en l'absence de l'homme (La antropología en ausencia del hombre), substituye a una epistemología tradicional, la de la búsqueda de los fundamentos de la actividad científica y de la definición de los criterios de la verdad, una epistemología de la pertinencia, que sitúa la ciencia dentro de la cultura : la ciencia que trata de explicar o de interpretar la cultura es al mismo tiempo un producto de la cultura. De ahí, una doble relación problemática : la relación del observador con su objeto y la relación del observador con su sociedad o su cultura y por ende con las diversas practicas sociales y las diversas creencias y representaciones culturales. Pero esta epistemología, que introduce una perspectiva sociológica debe solamente revestirse de un cuestionamiento sobre la existencia? O debe más bien articularse a una sociología de los intelectuales de una manera más amplia a una sociología del poder (simbólico) ? Preocupados de entender bien el pensamiento del autor, especificar las características de su trabajo y resaltar sus principales contribuciones, los comentarios de Nicole Gagnon, de Claude Savary y de Roberto Miguelez suscitan varias cuestiones que permiten continuar y enriquecer el debate abierto por Dumont.
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