Résumés
Résumé
La mobilité sociale occupe une place majeure dans la sociologie depuis la fin de la guerre. Depuis quelques temps toutefois des doutes sont émis sur le sens et l'utilité de ces travaux; des critiques sérieuses portent en particulier sur les idéologies sous-jacentes à ces recherches. L'auteur prend position sur cette question. Il montre qu'à travers certains écrits de Marx on peut constater une reconnaissance du fait de la mobilité. Les positions de Bernstein, Sombart, Michels et Sorokin sont scrutées. Puis l'auteur passe à un examen et une critique des positions de Lipset, Blau et Duncan. Il aborde ensuite les écrits des socialistes britanniques du début du siècle et les travaux de la London School of Economies sous la direction de Glass. Finalement il critique nettement les positions de certains " post-marxistes ", particulièrement Poulantzas. Il lui oppose les travaux de Westergaard, Resler, Giddens et Parkin. Il affirme en conclusion que les recherches en mobilité ne doivent en aucune façon être incompatibles avec une problématique de type " marxiste " ou " radical ".
Abstract
Social mobility occupies a major place within Sociology since the end of the war. For some time, however, some doubts have been expressed with respect to the meaning and usefulness of such studies; serious critiques bear in particular on the ideologies underlying such research. The author takes position on this question. He shows that in certain of Marx's writings, one can establish a recognition of the existence of mobility. The positions of Bernstein, Sombart, Michels, and Sorokin are scrutinized. Then the author continues on to an examination and a critique of the positions taken by Lipset, Blau and Duncan. He reviews afterwards the writings of the British socialists of the turn of the century and the studies completed at the London School of Economics under the direction of Glass. Finally, he clearly criticizes the positions taken by certain " neo-marxists ", particularly Poulantzas. To the latter he opposes the works of Westergaard, Resler, Giddens and Parkin. He states in conclusion that the research on mobility should by no means be incompatible with " marxist " or " radical " analyses.
Resumen
La mobilidad social ocupa un lugar importante en la Sociología, despues del fin de la guerra Sin embargo desde hace algún tiempo se han puestos dudas sobre el sentido y la utilidad de esos trabajos; serias criticas son referidas en particular a las ideologías sub-yacentes en esas investigaciones. El autor toma posición sobre esta cuestión. Muestra que atravès de ciertos escritos de Marx se puede constatar un reconocimiento del hecho de la mobilidad. Las posiciones de Bernstein, Sombart, Michels y Sorokin son escrutadas. Luego el autor examina y critica las posiciones de Lipset, Blau y Duncan, antes de abordar los escritos de socialistas británicos de comienzo de siglo y los trabajos de la " LONDON SCHOOL OF ECONOMICS ", bajo la dirección de Glass. Finalmente, critica claramente las posiciones de ciertos post-marxistes, esencialmente Poulantzas. Le opone los trabajos de Westergaard, Resler, Giddens y Parkin. Como conclusión afirma que las investigaciones en mobilidad de ninguna manera deben ser incompatibles con una problemática de tipo " marxista " o " radical ".