Résumés
Résumé
L'auteur critique d'abord la perspective qui a prévalu jusqu'à aujourd'hui chez les sociologues Américains des sciences et plus particulièrement chez R. K. Merton et ses étudiants qui est de considérer les sciences comme un vaste sous-système social autonome : un certain nombre d'évidences empiriques (correspondance entre valeurs et normes de la science et valeurs politiques, base " particulariste " du système de récompenses, rôles politico-scientifiques des scientifiques des pays développés, politisation et syndicalisation des scientifiques, etc) montrent en effet que la prétention à l'autonomie est par trop inappropriée et ne peut se justifier à la lumière de ce que nous connaissons aujourd'hui. Il n'est donc pas possible au sociologue des sciences, principalement lorsqu'il étudie la science aux États-Unis ou dans d'autres pays occidentaux, d'ignorer l'influence des facteurs sociaux extrinsèques : son objectif premier est d'explorer les fonctions sociales comparables et changeantes de la science et de l'homme de science.
Abstract
The author criticizes first the ever-present perspective stemming from American Sociologist of Science and in particular from R. K. Merton and his students that the sciences are a vast autonomous social sub-system : A certain amount of empirical evidence (identity between the values and norms of science and political values, the "particularistic" basis of rewards, the politico-scientific role of scientists in developed countries, the politicization and unionization of scientists, etc) shows that the presumption of autonomy is indeed inappropriate and can no longer be justified in light of what we know today. Thus it is not possible for a sociologist of science, especially if he is studying science in the United States or in other Western countries, to ignore that influence of extrinsic social factors : his principal task is to explore the comparative and changing social functions of science and scientists.
Resumen
El autor critica primeramente la perspectiva que ha prevalecido hasta ahora dentro de los Sociólogos Americanos de la ciencia, más particularmente dentro del marco de R. K. Merton y de sus estudiantes, y que es de considerar las ciencias como un vasto sub-sistema social autónomo : un cierto numero de evidencias empíricas (correspondencia entre valores y normas de la ciencia y valores políticos, base "particularista" del sistema de recompensas, roles político-científicos de los científicos de los países desarrollados, politización y sindicalización de los científicos, etc) que muestran effectivamente que la pretención a la autonomía es demasiado inapropiada y no se la puede justificar a la luz de lo que conocemos hoy en diá. No es posible para el sociólogo de ciencias, principalmente cuando estudia la cienca en los Estados Unidos o en otros países occidentales, de ignorar la influencia de los factores sociales extrínsecos : su objectivo primero es de explorar las funciones sociales comparables y cambiantes de la ciencia y del hombre de ciencia.
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