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Ce numéro Mosaïque s’ouvre sur deux articles mettant en évidence certaines conséquences de la pandémie de COVID-19. En premier lieu, Anaïs Lépine Lopez et collaborateurs s’intéressent au Télétravail en contexte de pandémie : stratégies mises en place par les télétravailleurs. Par le biais d’un sondage, plus de 700 télétravailleur(euse)s ont partagé des stratégies gagnantes en télétravail afin de favoriser leur conciliation vie professionnelle-vie personnelle (et vice-versa) et leur productivité en mode télétravail, ainsi que leurs relations avec leur supérieur immédiat et leurs collègues.
En second lieu, Saïd Bergheul et collaborateurs examinent l’anxiété en milieu universitaire à travers leur Étude comparative sur les facteurs prédictifs de l’anxiété d’étudiant(es) québécois(es) universitaires durant la pandémie (COVID-19) qui fait ressortir des facteurs à prendre en compte, tel que d’avoir un diagnostic associé à la santé mentale, l’âge et le revenu familial dans le développement ou l’adaptation de programmes préventifs postpandémie.
En troisième lieu, Gabriel Gingras-Lacroix et collaborateurs font un examen des connaissances sur la pratique de l’intervention psychosociale à distance et plus particulièrement l’usage de ce format auprès des hommes qui vivent des difficultés psychologiques. Ce type de pratique, en essor durant la pandémie de la COVID-19, continue d’évoluer dans l’offre de services en santé mentale.
Par la suite, nous en apprenons davantage sur la somnolence diurne auprès des personnes adolescentes qui a des impacts négatifs sur la santé tant physique que cognitive et émotionnelle. Ainsi, à la faveur d’un article intitulé Évaluer la somnolence diurne auprès des adolescents : un incontournable pour mieux intervenir en santé mentale, Evelyne Touchette et collaborateurs recensent les outils de mesure spécialisés pour évaluer la somnolence diurne chez les adolescent(e)s afin de dépister une variété de troubles de sommeil des plus rares comme la narcolepsie jusqu’aux troubles les plus fréquents comme le délai d’éveil-sommeil.
Vient ensuite un article sur une intervention en santé mentale de plus en plus documentée : l’usage de l’activité physique. Avec L’activité physique : quelle est sa place dans la formation et la pratique des psychoéducateurs au Québec ?, Stéphanie Turgeon et collaborateurs l’explorent à partir d’un sondage auprès de 150 personnes psychoéducatrices québécoises. Les résultats permettent de brosser un portrait de l’utilisation de l’activité physique par ces professionnel(le)s et les facteurs faisant obstacle à son utilisation.
Enfin, ce numéro se conclut par deux articles touchant à la notion de soutien social. Le premier aborde directement cet aspect important dans la vie des travailleur(se)s. En effet, Jessika Cleary et collaborateurs nous éclairent sur Les pratiques de soutien social des collègues et des proches qui favorisent le fonctionnement des travailleurs vivant avec des symptômes anxieux ou dépressifs. Leur étude qualitative a permis d’identifier 30 pratiques de soutien social regroupées en cinq grandes fonctions, dont la camaraderie, le soutien émotionnel et la validation.
Le second met en dialogue une recension des écrits avec une description et une discussion de l’expérience de l’implantation de la pair-aidance et de la pair-aidance famille au sein de programmes d’intervention précoce pour la psychose. Une équipe d’auteur(e)s, de pair aidants et une psychiatre, avec Paula Pires de Oliveira Padilha comme première auteure, nous décrit le tout dans l’article La pair-aidance pour soutenir le rétablissement en intervention précoce pour la psychose : enjeux autour de son implantation au Québec et dans la francophonie.
Nous vous souhaitons une lecture inspirante.