Résumés
RÉSUMÉ
Depuis un quart de siècle, au Québec comme ailleurs en Occident, les patients psychiatriques sont devenus des « usagers » ou des « consommateurs », et des mesures législatives et administratives se sont développées présumément pour que ce changement ne soit pas purement symbolique. Cet article suggère que pour les usagers qui en ont le plus besoin, les « droits » restent aussi symboliques que le changement de terminologie. Les droits donnés par la loi sont sans substance si ceux à qui elle les accorde n'ont pas les moyens de les exercer. Une préoccupation pour les droits des usagers doit se pencher inévitablement sur le manque de pouvoir subi par les usagers à l'intérieur du système de santé mentale et du système juridique. Le manque de recherches dans ce domaine est évident. Il est impératif et urgent de se pencher sur la manière dont les droits sont vécus par les usagers.
ABSTRACT
Over the past 25 years, in Québec as in the rest of the western world, "mental patients" have become "users" or "consumers", and laws and procedures have been developed ostensibly to make such change more than merely symbolic. This article suggests that for those users who most need the benefit of "rights", those rights themselves remain as symbolic as the change in terminology. Legal rights are empty gifts if those who receive them do not have the means to exercise them meaningfully. Concern for the legal rights of users must inevitably address the lack of power they experience within the mental health and justice systems. Research is urgently required in order to assess whether and how rights are experienced as concrete and empowering in the lives of users.
RESUMEN
Desde hace un cuarto de siglo, en el Quebec como en otras partes en occidente, los pacientes siquiâtricos se han vuelto "usuarios" o "consumidores", y medidas legislativas y administrativas se desarrollaron presumidamente para que este cambio no sea purament simbôlico. Este articulo sugiere que para los usuarios que han tenido mas necesidad, los "derechos" has quedado tan simbolicos como el cambio de terminologia. Los derechos acordados por la ley no tienen sustancia si aquellos a quienes se les acuerdan no poseen los medios de ejercelos. Una preocupaciôn por los derechos de los usuarios debe inevitablemente inclinarse hacia la falta de poder que al interior des sistema de salud y des sistema jurîdico, padecen los usuarios. La falta de investigaciones en este campo es évidente. Es imperativo y urgente de ver la manera como los derechos son vividos por los usuarios.