Résumés
RÉSUMÉ
Depuis le début des années quatre-vingt, Montréal a vu rapidement s'accroître sa population d'origine autre que française ou britannique, particulièrement dans ses écoles, où l'on prévoit que d'ici l'an 2000, cette population formera environ 50 % de la clientèle. Qui plus est, cette population d'autres origines n'est plus que minoritairement européenne, les plus forts contingents d'immigrants arrivés au Québec lors de la dernière décennie provenant des Antilles et d'Asie. Quel impact ce mélange inédit de cultures a-t-il sur la perception que les jeunes des quartiers multiethniques ont de leur propre culture et de leurs relations sociales ? Telle est la question de base à laquelle notre recherche a tenté de répondre. Nous traiterons plus particulièrement des tensions identitaires issues des échanges entre jeunes, et des stratégies qu'ils développent pour les alléger.
ABSTRACT
Since the beginning of the 80s, Montréal's population of non French — and non English-speaking inhabitants has increased rapidly, especially in schools (estimates show that by the year 2000, this segment will represent about 50% of students). In addition, this population of diverse origins is composed of only a minority of Europeans; Caribbeans and Orientals make up the vast majority of immigrants that have settled in Montréal over the last decade. How does this unique mix of cultural backgrounds impact on the perception that these youth from multiethnic neighbourhoods have of their own culture and social relations? This is the basic issue that the authors have attempted to solve in the course of their research. The authors focused particularly on the identity-based tensions that stem from interaction between youth and the strategies they develop to overcome these tensions.