Résumés
Résumé
Les années 80 ont vu l'implantation d'une politique familiale par le gouvernement du Québec. Tant dans les discours que dans les faits, cette politique a oscillé entre une politique familiale, une politique nataliste et une politique de population. Déjà réservés face aux institutions traditionnelles de la famille et de la maternité, les groupes de femmes et les féministes se sont montrées ambivalentes face à de telles politiques : la crainte d'être piégées et ramenées en arrière explique cette attitude, Mais c'est la volonté de diffuser leur point de vue et de promouvoir la défense de leurs intérêts qui ont tout de même incité les femmes à s'impliquer dans ces débats. L'article se termine en proposant des principes qui devraient guider une politique familiale sensible aux intérêts des femmes.
Abstract
The eighties mark the Québec government's setting up of a family policy. But all the facts indicate that this policy wavered between a family policy, a birth policy and a population policy. Women's groups and feminists, already reticent in dealing with traditional family and maternity institutions, were possessed with somewhat of an ambivalent attitude towards these policies mostly because of their fear of being trapped and undermined. All in all, it's the will to disseminate their point of view and to defend their interests that motivated women to get involved in these debates. The article concludes by advancing principles that should promote a family policy that is more sensitive to women's interests.
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