EN :

Four women from the British colonial elite in Quebec and Newfoundland were among the more than 120 contributors to William Jackson Hooker’s Flora Boreali-Americana (1829-40), an imperial project to assemble information about plants from across British North America. Letters that Christian Ramsay (Lady Dalhousie), Anne Mary Perceval, Harriet Sheppard, and Mary Brenton wrote to Hooker during the 1820s and 1830s show their interest in collecting Canadian plants — native orchids, ferns, weeds, bog plants — as well as their zeal for sharing knowledge and communicating their findings among friends and across borders. Along with other archival materials now available, the letters are a record of work by women in botanical discovery. By making visible the friendships, networks, and social and cultural practices that brought the women into Hooker’s project, the letters enlarge and enrich the history of science in Canada.

FR :

Parmi plus de 120 collaborateurs au projet de Flora Boreali-Americana (1829-1840) du botaniste William Jackson Hooker figurent quatre femmes de l’élite coloniale britannique de Québec et de Terre-Neuve, collaboratrices au projet de flore de l’Amérique du Nord britannique. La correspondance de Christian Ramsay (Lady Dalhousie), Anne Mary Perceval, Harriet Sheppard et Mary Brenton avec Hooker durant les années 1820 et 1830, illustre bien leur intérêt à récolter des plantes du Canada — orchidées indigènes, fougères et plantes introduites et de tourbières — et leur zèle à transmettre leurs connaissances et leurs trouvailles à leurs amis et au-delà des frontières. Ces lettres, combinées aux autres documents d’archives maintenant disponibles, témoignent de la contribution de ces femmes à la découverte botanique. Tout en révélant les amitiés, les réseaux et les pratiques sociales et culturelles de ces femmes au projet de Hooker, cette correspondance unique élargit et enrichit l’histoire des sciences au Canada.

EN :

Psychological science has flourished in North America since the late 19th century. As laboratories multiplied, professional organizations began to emerge to facilitate communications through journals and conferences. This article examines the development of the moral economy of professional and scientific psychology in Canada. While the general features of the social organization of psychological science in Canada and the United States have followed similar trajectories, important differences are also evident. In particular, these differences are apparent in the values and conventions outlined by the two largest professional organizations in Canada (CPA) and the United States (APA).

FR :

La science psychologique est florissante en Amérique du Nord. Avec la multiplication de ces laboratoires, la communication entre les institutions de recherche est devenue essentielle, les organismes professionnels assurant la diffusion des connaissances par le biais de revues spécialisées et de congrès. Cet article examine la croissance de l’économie morale de la psychologie professionnelle et scientifique au Canada. Bien que les caractéristiques générales de l’organisation sociale de la science psychologique au Canada et aux États-Unis aient suivi des trajectoires semblables, d’importantes différences demeurent évidentes. Plus particulièrement, ces différences sont apparentes dans les valeurs et conventions énoncées par les deux plus importants regroupements professionnels au Canada (la Société canadienne de psychologie) et aux États-Unis (l’American Psychological Association).

EN :

Exhibtion research and development can be an innovative way to cultivate new knowledge in university classrooms. This article describes a Carleton University seminar that incorporated collections-based research to study Canadian women scientists. Entitled “Representations of Women’s Scientific Contributions,” the seminar gave students the opportunity to apply feminist critiques to the material cultures of science as they wrote the cultural histories of scientific objects related to the women they studied. The seminar culiminated in HERbarium, a well-receieved exhibition at the Carleton Univeristy Art Gallery in 2017.

FR :

La recherche préparatoire et l’élaboration d’expositions peuvent être des moyens innovateurs pour cultiver de nouvelles connaissances dans les salles de cours des universités. Cet article décrit un séminaire offert à l’Université Carleton qui a porté sur la recherche effectuée sur des collections pour étudier des femmes scientifiques canadiennes. Intitulé « Représentation de la contribution scientifique des femmes » (Representations of Women’s Scientific Contributions), le séminaire a donné aux étudiants l’occasion de considérer la culture scientifique matérielle d’une perspective critique féminine grâce à un exercice de rédaction de l’histoire culturelle d’objets scientifiques associés aux femmes étudiées. Le séminaire a culminé avec une visite d’HERbarium, une exposition fort bien reçue, présentée à la galerie d’art de l’Université Carleton, en 2017.

EN :

Ursula Franklin was born in Germany in 1921 and moved to Canada in 1949 after surviving the Holocaust. She joined the University of Toronto’s Department of Metallurgy and Materials Science in 1967, and became the institution’s first female “university professor” in 1984. This memoriam recounts her influence on the author, among the many others Ursula Franklin touched during her remarkable life and career.

FR :

Ursula Franklin est née en Allemagne en 1921, et s’est établie au Canada en 1949, après avoir survécu l’Holocauste. Elle a intégré le département des sciences de la métallurgie et des matériaux de l’Université de Toronto en 1967, et est devenue la première femme professeure de l’établissement en 1984. Cet hommage souligne son influence sur l’autrice et sur les nombreuses autres personnes qui ont été touchées par la vie et la carrière remarquables de Mme Franklin.