Résumés
Abstract
In the mid-1970s, the Royal Commission on Electrical Power Planning (RCEPP) was ordered by the government of Ontario to review Ontario Hydro’s ambitious expansion plans. Historians have often considered the RCEPP an interesting but ineffective commission as changing economic factors, rather than the Commissions’ recommendations for slower growth, eventually slowed Hydro’s momentum in the early 1980s. This paper explores the Commission as an important venue for energy debate and as a means of facilitating research from public interest groups, including Energy Probe, in the late 1970s. From this debate the Commission negotiated ideas of “soft energy paths”, global resource limits, and cybernetic system thinking into a set of policy recommendations for democratic, systems-based electrical power planning. I argue that the tension between centralized control and local action found in the Commission’s systems approach to planning illustrates the difficulty of collective, long-term, and expert mediated, globalist planning in a period once thought of as a “dawning age of energy conservation.”
Résumé
Au milieu des années 1970, la Commission royale sur planification de l’énergie électrique (RCEPP) a été mandatée par le gouvernement de l’Ontario pour examiner les plans d’expansion ambitieux d’Ontario Hydro. Les historiens ont souvent considéré les travaux de la RCEPP comme intéressants mais ineffectifs, puisque c’est la conjoncture économique, plutôt que les recommandations de la Commission pour une croissance plus faible, qui a finalement ralenti l’élan d’Ontario Hydro, au début des années 1980. Cet article étudie la Commission comme un lieu important du débat sur l’énergie et comme un moyen ayant facilité les recherches de groupes d’intérêt public, tels qu’Energy Probe, à la fin des années 1970. Ce débat a permis à la Commission d’introduire les idées de « voies douces de l’énergie », de limites des ressources globales et de système de pensée cybernétique dans un ensemble de recommandations politiques visant une planification énergétique démocratique et basée sur le développement électrique. Cet article soutient que la tension existante entre le contrôle centralisé et l’action locale, qui se retrouve dans les approches systémiques de la planification de la Commission, illustre la difficulté de la négociation collective d’une planification globale à long terme médiée par des experts, dans une période considérée comme un « âge naissant de l’économie d’énergie ».