Résumés
Abstract
On 1 July 1909, in the course of patrolling the Arctic on behalf of Canada, Captain J.E. Bernier claimed for Canada the territory between its east and west mainland borders all the way to the North Pole—that is, the entire Arctic Archipelago. Although the legitimacy of his act was considered dubious even by his own government, it introduced the “sector principle” to international practice and has since become a staple in the nation’s claims to Arctic sovereignty. But focus on Bernier’s sector claim has obscured attention from his four voyages for Canada in the first decade of the century, and paradoxically left the broader context for his claim unexplored. This essay frames his 1909 act in relation to his decade-long quest to win fame as Canada’s competitor in the race to the North Pole. The article’s specific contributions are in revealing that Bernier actually made a sector claim during his previous cruise; that his connections in 1908 with American polar challengers Peary and Cook encouraged his 1909 decision; and that although the Dominion Day proclamation was what he would be remembered for, Bernier himself later ascribed surprisingly little significance to it.
Résumé
Le 1er Juillet 1909, au cours de patrouilles dans l’Arctique menées au nom du Gouvernement du Canada, le capitaine J.E. Bernier revendique pour le pays un territoire allant de ses frontières continentales est et ouest jusqu’au Pôle Nord – c’est-à-dire, l’ensemble de l’archipel Arctique. Bien que la légitimité de cette action soit considérée comme douteuse, même par son propre gouvernement, elle marque néanmoins l’introduction du principe de « secteur » dans la pratique internationale, devenu depuis un élément crucial dans les revendications canadiennes de souveraineté en Arctique. L’importance accordée aux revendications sectorielles de Bernier a toutefois mis en arrière-plan ses quatre voyages effectués pour le Canada dans la première décennie du siècle, et paradoxalement, a occulté le contexte plus large dans lequel ces revendications ont pris forme. Cet essai situe l’acte de 1909 par rapport à la longue quête de Bernier – s’échelonnant sur plus de 10 ans – pour être reconnu en tant que compétiteur canadien dans la course au pôle Nord. Cet article apporte une contribution spécifique en révélant que Bernier a déjà fait des revendications « sectorielles » lors de voyages précédents; que ses relations avec les explorateurs américains Peary et Cook ont encouragé sa décision de 1909; et que si on se souvient de Bernier pour sa déclaration du Jour de la Confédération, Bernier lui-même lui attribuera étonnement peu d’importance par la suite.
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Parties annexes
Biographical note
Alan MacEachern teaches in the Department of History at the University of Western Ontario. He is also the director of NiCHE: Network in Canadian History & Environment / Nouvelle initiative canadienne en histoire de l’environnement (http://niche-canada.org).