Résumés
Abstract
Historians have shown that fish culturists and anglers enjoyed a mutually beneficial relationship in 19th century North America. Sharing interests in producing and protecting fish for recreation, the two groups supported emerging regimes of fisheries administration and fish culture that privileged angling and game fish species. In Ontario, it has been argued that anglers achieved control of inland fisheries with help from state fish culturist Samuel Wilmot who, as a sportsman, shared anglers' recreational perspective. A closer look at Wilmot and fish culture in late 19th century Ontario, however, reveals a more complex struggle over recreational fisheries administration. I show that game fish culture under Wilmot was subordinated to fish culture programs that supported the Great Lakes commercial fisheries. Indeed, Wilmot resisted anglers' refraining of Ontario's fisheries as a private recreational resource. By the 1890s, however, this position was unpopular with Ontario's anglers and government officials, who demanded greater provincial control over recreational fisheries and fish culture. It was only after Wilmot's retirement in 1895 that game fish culture received higher priority in Ontario with both federal and provincial governments engaging in programs of wild bass transfers. In 1899, Ontario won a share of fisheries jurisdiction and established its first provincial fisheries administration, which laid the basis for more comprehensive programs of game fish culture in the 20th century.
Résumé
Les historiens ont démontré que les pisciculteurs et les pêcheurs à la ligne ont entretenu une relation bénifique au cours du 19e siècle en Amérique du Nord. Partageant des intérêts similaires pour la production et la protection du poisson à des fins récréatives, ces deux groupes ont appuyé les régimes émergents de gestion des pêcheries et l’élevage de poissons qui privilégie les espèces plus « sportives ». En Ontario, il a été dit que les pêcheurs à la ligne sont parvenus à contrôler les pêcheries continentales avec l’aide du pisciculteur lié à l’État Samuel Wilmot qui, lui-même sportif, partageait la perspective récréative des pêcheurs à la ligne. Une étude plus précise de Wilmot et de la pisciculture en Ontario à la fin du 19e siècle révèle toutefois une lutte beaucoup plus complexe qui entoure la gestion de la pêche récréative. Il sera démontré que l’élevage de poissons récréatifs sous Wilmot était subordonné à des programmes de pisciculture supportant les pêcheries commerciales sur les Grands Lacs. Bien évidemment, Wilmot s’oppose à la restructuration des pêcheries ontariennes en ressource récréative privée, tel que le souhaite les pêcheurs à la ligne. Vers les années 1890, cette position devient toutefois très impopulaire auprès des pêcheurs à la ligne et des officiels du gouvernement ontarien qui demandent un contrôle provincial accru sur la pêche récréative et les piscicultures. C’est seulement après le départ de Wilmot en 1895 que l’élevage de poissons récréatifs gagne en importance en Ontario et ce, grâce aux gouvernements fédéral et provinciaux qui s’engagent dans des programmes d’ensemencement de perches. En 1899, l’Ontario s’enrichit d’une nouvelle juridiction sur les pêcheries et établit pour la première fois un bureau provincial des pêcheries, lequel pose les bases pour la création de programmes plus complets d’élevage de poissons récréatifs au courant du 20e siècle.
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