Résumés
Résumé
Cet article propose un survol des livres, des articles et des critiques (et lettres) écrits sur Lord Byron et son oeuvre de son vivant et peu de temps après sa mort, soit de 1807 à 1830 environ, de sorte à déterminer à quel point les contemporains de Byron le trouvaient « sublime ». Walter Scott, en faisant le compte rendu de Childe Harold 4, affirmait avec enthousiasme qu’il s’agissait de « la poésie la plus sublime », mais d’autres, comme William Hazlitt, étaient d’avis que « l’auteur de Childe Harold et de Don Juan est… un poseur, encore qu’il soit provoquant et sublime ». En parlant de Don Juan, John Wilson Croker s’exclamait quant à lui : « Quelle sublimité! quelle légèreté! quelle audace! quelle tendresse! quelle majesté! quelle insignifiance! quelle variété! quel ennui!1 ». Ma discussion sur un grand nombre de ces jugements sur l’oeuvre de Byron par ses contemporains nous permettra de determiner si le terme « sublime » définit adéquatement l’esprit de la poésie de Byron, surtout ce « sublime » tel qu’il a été compris par Longin, Burke et d’autres.