Corps de l’article
À titre de membre de la Société historique Pierre-de-Saurel et de directeur de la « collection Bibeau » dans laquelle est parue l’étude de Jacques Rouillard sur Les grèves de Sorel en 1937, je veux m’inscrire en faux contre l’allusion gratuite faite par Jean-Marc Piotte dans sa recension du livre dans le dernier numéro de Recherches sociographiques, allusion selon laquelle « le livre répond à une commande plutôt qu’à une initiative de l’auteur ». Suggérer que cette étude est une commande soit de la Société historique, soit de la famille Simard, soit de la paroisse Saint-Pierre-de-Sorel, soit du Survenant ou du père Didace est d’une déontologie douteuse. Invité à faire une conférence sur le sujet, l’historien J. Rouillard s’est piqué de curiosité pour la question et a entrepris une recherche dont nous sommes fi ers de publier les résultats. Que ses découvertes, bien documentées selon votre propre évaluation, ne correspondent pas à vos attentes ne permet en rien de laisser croire du haut de je ne sais quelle autorité qu’un chercheur est suspect.