Résumés
Résumé
La Commission des États généraux sur l'éducation a publié son rapport en octobre 1996 après quelque 18 mois de travaux. Les auteurs en font la critique, moins du contenu que de la démarche. L'absence de recul historique, estiment-ils, a fait que la Commission n'a pas suffisamment justifié ses choix, en particulier sur la mission de l'école québécoise. Les commissaires n'ont guère cherché à définir les paramètres d'un nouveau contrat éducatif. La méthode du « réalisme stratégique », fondée avant tout sur l'observation des consensus, risque, croient les auteurs, de se transformer en un activisme décevant.
Abstract
The Commission des États généraux sur l'éducation published its report in October 1986 after 18 months of deliberations. The authors present a criticism of it focusing less on the content than on the process. They consider that the absence of sufficient historical distance resulted in the Commission's not sufficiently justifying its choices, in particular regarding the mission of Quebec's schools. The commissioners scarcely sought to define the parameters of a new educational social contract. The method of « strategic realism », based above all on the observation of consensus, according to the authors, is in danger of becoming transformed into a disappointing activism.
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