Résumés
Résumé
L'examen des rapports entre la ville de Montréal et l'État québécois permet de cerner les limites de la démocratie et les frontières de l'autonomie municipale. Le développement des institutions politiques à Montréal s'inscrit dans la rationalisation du système étatique québécois; les mouvements sociaux urbains remettent en cause les limites de ces institutions municipales et leurs pratiques sont la base d'une nouvelle citoyenneté urbaine.
Abstract
The relationship between the city of Montreal and the Quebec state is a rich terrain for posing questions about the limits of democracy and the frontiers of municipal autonomy. This paper examines the development of formal political institutions in Montreal as part of the rationalization of the Quebec state System. I argue that the types of citizenship practices that have emerged in Montreal, particularly through the actions of urban social movements, test the limits of these institutions. This is the sociopolitical foundation for what I call the «new urban citizenship», a contemporary conflictual field for claims-making.