Résumés
Résumé
Plusieurs facteurs ont mené, en 1978, à l'adoption d'une loi sur la protection du territoire agricole québécois. Comme le montrent les tentatives avortées des gouvernements antérieurs, la faiblesse des ressources en bonnes terres n'était pas une contrainte suffisante, même en période d'urbanisation accélérée. Il a fallu la conjugaison de facteurs externes (développement de la crise alimentaire mondiale des années soixante-dix, hausse du prix des aliments) et internes (arrivée au pouvoir d'un gouvernement nationaliste avec un programme agricole orienté vers l'autosuffisance) pour que survienne le consensus nécessaire à cette «nationalisation» indirecte du sol. L'évolution du monde agricole international et du contexte politique depuis le début des années quatre-vingt peuvent déjà entraîner des tensions importantes à l'intérieur de ce consensus.
Veuillez télécharger l’article en PDF pour le lire.
Télécharger