Résumés
Résumé
L'effondrement de la fécondité québécoise, qui s'enclenche au milieu des années 1960, s'accentue chez les cohortes des années 1970, où se manifeste l'attraction irrésistible de la famille de deux enfants. Au tournant des années 1980, la probabilité d'avoir un premier enfant est la seule à résister à la baisse généralisée des indices d'agrandissement des familles. Le mariage a aussi perdu de sa popularité, sans devenir anachronique ; dans la majorité des cas, l'union libre retarde le mariage sans l'empêcher. Les ruptures d'union, qui font de plus en plus partie de l'horizon du mariage, jouent contre la fécondité et favorisent le départ précoce des enfants. Ces changements observés dans le comportement démographique des familles sont autant de signes de l'affaiblissement des liens personnels qui structuraient l'ancien tissu social.