Résumés
Résumé
L'auteur utilise la méthode de régression multiple pour examiner l'importance des transferts linguistiques en fonction de la structure linguistique des secteurs de recensement. L'anglicisation s'avère plus importante que la francisation sur deux aspects, son niveau général et son accélération avec la présence accrue de personnes de la langue maternelle impliquée. Au niveau de l'agglomération montréalaise, la scolarisation est davantage associée à l'anglicisation qu'à la francisation; cependant, cette variable perd de son importance lorsqu'on l'analyse au niveau de sept zones spécifiques. On constate en outre que la francisation est un processus assez constant d'une zone à l'autre, tandis que l'anglicisation varie selon la zone, quant au niveau et quant à la structure. On suggère comme explication que la communauté de résidence peut jouer un rôle capital dans la réussite sociale, un facteur négligé dans la sociologie contemporaine de la mobilité sociale.
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