Résumés
Résumé
L'utilisation des ordinateurs par les chercheurs en sciences humaines et sociales offre des possibilités énormes. L'un des domaines dans lesquels l'application de l'informatique se révèle la plus prometteuse est l'étude socio-démographique et généalogique de communautés humaines. Lorsque la population est nombreuse et le recul historique suffisamment lointain, la quantité d'informations à manipuler est telle qu'il est impensable de pouvoir analyser les données à la main et que l'appel au concours de l'informatique devient indispensable. Dans un article récent, la méthode générale et les premiers résultats obtenus à propos de la paroisse de Bois-Vert ont été décrits. Les auteurs insistaient déjà sur la nécessité d'entrer en machine des informations aussi exemptes d'erreur que possible. C'est ainsi que les opérations de numérotation des individus et de la codification des lieux se font en laboratoire. Après vérification sur carte IBM, un triple contrôle manuel est effectué.
Un programme spécial de vérification a été mis au point au Centre de calcul de l'Université de Montréal permettant de dépister des erreurs (absence d'information) ou des incompatibilités qui auraient pu échapper à la vérification manuelle (programme P0PI). L'ensemble de ces opérations est d'une durée variable suivant les caractéristiques des communautés, notamment leur effectif et la profondeur historique ; elles durent toujours plusieurs mois et occupent plusieurs techniciens. Le but du présent texte est d'insister sur une difficulté particulière rencontrée à propos d'une communauté, difficulté à laquelle on se heurte souvent dans les travaux généalogiques : le nombre restreint de patronymes.
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