Volume 7, numéro 1-2, 1966 Le pouvoir dans la société canadienne-française
Sommaire (25 articles)
I. Préalables
-
Le sociologue et le pouvoir
Fernand Dumont
p. 11–20
RésuméFR :
Je ne me propose pas, dans cet exposé, d'esquisser une sociologie du pouvoir. En proposant des cadres théoriques un peu rigides, on risquerait de gêner la libre confrontation des hypothèses et des perspectives qui fait précisément l'intérêt et la fécondité d'un colloque comme celui-ci. Plutôt que d'exposer une problématique, je voudrais éclairer l'horizon de nos discussions. Projet sans doute autant philosophique que sociologique puisqu'il s'agit de dégager l'arrière-plan sur lequel se profilent nos recherches positives aussi bien que nos contestations.
II. Le pouvoir politique
-
La polarité des idéologies : conservatisme et progressisme
Léon Dion
p. 23–35
RésuméFR :
Il y a moins de dix ans, les intellectuels étaient d'avis que la société québécoise était parvenue à un moment critique de son existence. Nombre d'entre eux se groupaient dans le Rassemblement des forces démocratiques. Leur diagnostic était des plus déprimants : (( stérilité » de l'esprit, « monolithisme » de la pensée, « omniprésence » de la droite, bref, le corps social tout entier, selon eux, était menacé de mort. Aujourd'hui, cependant, les intellectuels définissent la situation d'une manière bien différente : ils parlent généralement de « dynamisme », de « croissance » et de « révolution ». Comment expliquer cette étonnante volte-face des états d'esprit en si peu de temps ?
L'observation un peu attentive des faits nous amène à conclure que les conditions sociales, bien qu'elles aient évolué dans ce court intervalle, ne sont pas fondamentalement aussi différentes que l'antinomie des slogans qui servent à les caractériser ne le laisse supposer. Le contraste des perceptions paraît tenir surtout à des facteurs psychologiques. Il y a dix ans, le Québec touchait à la fin d'une longue ère de conservatisme politique : l'impression d'immobilisme social et intellectuel s'en trouvait amplifiée ; aujourd'hui, nous venons d'entrer dans une ère de progressisme politique : la conscience du changement social et intellectuel s'en trouve accrue.
Inversement, l'ampleur de l'évolution dans certains secteurs était alors méconnue tandis qu'aujourd'hui on sous-estime souvent l'importance des foyers de conservatisme. Une enquête un peu poussée, menée en 1958 par l'Institut d'éducation des adultes auprès de différents milieux, révélait chez les membres d'associations les plus diverses, en même temps qu'une conscience aiguë de l'emprise du traditionalisme, l'adhésion à des normes démocratiques élevées de même qu'aux valeurs propres à la civilisation moderne. Par contraste, le débat sur le Bill 60, moment critique de l'évolution récente, manifesta la fermeté de l'emprise des convictions anciennes sur un grand nombre d'associations et d'individus.
Au delà des apparences, aujourd'hui comme il y a dix ans, la divergence des aspirations et des mentalités parmi les agents sociaux est intense. Dans les deux cas, cependant, par suite d'une disposition d'esprit particulière, on magnifie dans les perceptions globales un aspect de la situation idéologique et on réduit l'importance de l'autre aspect. Comment rendre compte de ce comportement insolite ? Peut-on aller au delà de l'explication psychologique élémentaire que je viens d'esquisser ? Le problème posé peut se formuler ainsi : comment se fait-il que le stock des idéologies dont dispose la société — entendant par idéologie un système plus ou moins élaboré de représentations en vue de l'action — soit assurément beaucoup plus diversifié qu'il ne semble aux acteurs sociaux ? Comment se fait-il qu'une série entière d'idéologies reste toujours sous-utilisée, voire même ignorée au plan global, et que les idéologies qui paraissent activer le cours des choses fassent généralement partie elles aussi d'une seule et même série d'idéologies ?
Tout se passe comme s'il existait dans la société des mécanismes de polarisation qui entraînent les idéologies sociales particulières, dès qu'elles acquièrent une fonction et une signification globales, dans l'orbite de deux constellations idéologiques dominantes que j'appellerai le « conservatisme » et le « progressisme ». Par ces deux termes, j'entends deux orientations d'esprit opposées, l'une, le conservatisme, s'attachant à la consolidation et à la défense des valeurs et des institutions existantes, et l'autre, le progressisme, visant à l'implantation de valeurs et d'institutions nouvelles. J'emploierai ces deux notions d'une manière synthétique, c'est-à-dire comme exprimant deux dynamiques, différentes et opposées, de polarisation des idéologies.
Dans le présent exposé, je veux m'attacher à identifier les mécanismes de polarisation des idéologies, à supposer qu'ils existent, et à examiner les effets qui résultent de la polarité sur le comportement et le destin des idéologies. L'identification des mécanismes de polarisation, je vais la chercher, d'une part, dans la nature même du tissu social qui enveloppe les idéologies, c'est-à-dire les pouvoirs, et, d'autre part, dans la voie d'analyse généralement empruntée pour l'étude des idéologies et qui consiste à considérer celles-ci selon l'optique des pouvoirs plutôt que selon celle des agents sociaux. À la suite de cet exposé forcément abstrait, je décrirai brièvement comment la question de la polarité des idéologies se pose au Québec.
-
Commentaire : Paradoxes d'une révolution ou Le temps des illusions
-
Les partis et le pouvoir politique
Vincent Lemieux
p. 39–53
RésuméFR :
Le propos de cette étude est de tenter d'évaluer dans quelle mesure les partis québécois, aussi bien fédéraux que provinciaux, exercent le pouvoir politique. On entendra ici par pouvoir politique la capacité effective de déterminer les mesures par lesquelles se fait la coordination suprême d'une société, notion qui sera d'ailleurs explicitée au cours de l'exposé.
Dans l'état actuel des recherches sur les partis au Québec, ce propos peut paraître assez audacieux. C'est pourquoi je dis bien qu'il s'agit d'une tentative d'évaluation plutôt que d'une évaluation définitive et bien assurée. Plus précisément, la méthode employée consistera à examiner brièvement quelques théories des partis politiques plus ou moins structurées, à voir comment elles ont été ou pourraient être appliquées aux partis politiques québécois, à réfléchir de façon critique sur ce qu'elles peuvent nous apprendre de l'exercice du pouvoir politique par les partis. De cette façon, nous pourrons non seulement tenter de répondre à la question posée mais aussi dégager le cadre théorique le plus apte à permettre une réponse à cette question qui semble bien être la question principale qu'on doive se poser sur les partis politiques. De toutes les forces politiques, en effet, les partis sont les seules, comme on l'a souvent noté, à s'organiser quasi exclusivement en vue de l'exercice du pouvoir politique et ce trait qui fait leur spécificité invite aussi à les étudier avant tout dans cette perspective.
-
Commentaire
III. Les structures du pouvoir social
-
Pouvoir politique et pouvoir économique dans l'évolution du Canada français
Albert Faucher
p. 61–79
RésuméFR :
La notion de pouvoir économique, en soi, ne suscite guère d'intérêt : elle est trop vague. Mais elle peut devenir intéressante si on se demande qui utilise le pouvoir économique, par quels moyens, à quelles fins. En somme, il faut relier la notion imprécise de pouvoir économique à la notion concrète de contrôle.
Le monde des affaires est animé d'une dynamique tendue vers le contrôle ou vers la recherche de moyens propres à contrôler, à limiter ou à utiliser la faculté que possèdent les autres de prendre des décisions ou de s'immiscer dans le mécanisme des décisions.
Les façons d'accéder au contrôle peuvent varier avec les divers groupes qui recherchent le contrôle. Le public, sorte de pouvoir amorphe et diffus, constitue une cible que tous les groupes s'efforcent d'atteindre mais d'une façon particulière. On le considère ordinairement comme passif et malléable, et c'est à cause de ce pouvoir latent qu'il représente que les groupes tendus vers le contrôle attachent tant d'importance à la presse et au clergé, deux puissances capables de le noyauter et de le canaliser en fonction de quelque contrôle. Le meilleur des énergies visant le contrôle demeure quand même tourné vers le gouvernement, car celui-ci représente à la fois une source de pouvoir et un champ de bataille. Que les hommes d'affaires essaient de le contrôler, directement ou indirectement, par la voie de l'opinion publique, ou par quelque groupe de pression susceptible d'influencer le cours des décisions, les deux principaux concurrents dans la recherche du contrôle demeurent les dirigeants d'entreprises et les gouvernants. Les hommes d'affaires essaient de refouler la vague montante des interventions gouvernementales, d'éviter les règlements ou de brimer une législation susceptible d'entraver les mouvements de l'entreprise. De son côté, le gouvernement essaie de développer ses fonctions, de se tenir en forme, de se maintenir aussi efficace que la direction des affaires prétend l'être. L'un et l'autre groupes soutiennent qu'ils ne veulent rien d'autre que le bien-être du peuple.
C'est par le moyen des groupes de pression que l'on tend à influencer l'action politique et c'est une tension qui veut s'installer en permanence et non comme simple rouage d'élection. Les élections ne représentent plus qu'un épisode dans le processus politique, surtout lorsque s'affrontent, au niveau de l'entreprise, des groupes incarnant deux philosophies différentes de propriété et de contrôle, l'un favorisant la socialisation, l'autre la libre entreprise en tout et partout. Et qui niera l'importance de la grande entreprise moderne comme moyen de contrôle, puisque, par sa structure légale et financière, elle diffuse à l'extrême la propriété, source potentielle de pouvoir, et centralise à l'extrême aussi le contrôle qui est source de gouvernement ?
A partir de ces constatations préliminaires, nous pouvons élaborer un outillage rudimentaire qui nous tiendra lieu de modèle d'analyse historique et dont les éléments nous amènent à poser le problème par rapport au concept de conflit. Ces éléments sont les suivants :
1° Les champs d'opération ou, en termes plus abstraits, les espaces économiques propres à chaque engagement ou à chaque conflit ;
2° Les organisations ou les institutions en cause ;
3° Les objectifs ;
4° Les tactiques et les règles administratives du conflit.
On pourrait ajouter un cinquième élément : la référence à quelque schème de valeur, si celui-ci n'était pas déjà sous-entendu. L'exposé qui suit comprend trois parties :
I. Le destin des contrôles économiques dans la société pré-industrielle
du Québec — ce qui veut être une réflexion sur la situation de contrôle du gouvernement que privilégie une société à prédominance rurale.
IL Les contrôles économiques et les fonctions politiques dans l'évolution industrielle et commerciale du Québec — ce qui comporte une étude sommaire de deux cas, dans l'optique indiquée précédemment : a) l'énergie électrique ; b) l'industrie des pâtes et du papier.
III. L'origine, le fondement et les objectifs du contrôle économique exercé par les grandes entreprises des pâtes et du papier et de l'hydroélectricité — ce qui sous-entend que les deux types d'entreprises peuvent être envisagés dans l'optique d'un contrôle qu'ils visent en commun.
-
Commentaire
-
Note sur le pouvoir économique
-
Transformation des structures du pouvoir
-
Commentaire
-
Pouvoir religieux et sécularisation
Claude Ryan
p. 101–109
RésuméFR :
Je n'ai pas la prétention de suivre ici une démarche sociologique rigoureuse. On attend d'un journaliste surtout des observations qui collent à la réalité quotidienne. Je voudrais tracer un portrait de la situation présente du chef religieux et ecclésiastique dans la société canadienne-française, à la lumière du phénomène de sécularisation que l'on a pertinemment relié au titre de ma communication.
Il faudrait s'entendre d'abord sur une définition du concept de pouvoir.
À quelque domaine qu'on l'applique, l'idée de pouvoir se prête en effet à des interprétations très différentes. J'hésite cependant à aborder ce problème de crainte de verser dans des considérations purement théoriques. Identifions pour l'instant le pouvoir religieux avec les chefs religieux et ecclésiastiques : il sera toujours temps d'élargir le débat. Nous avons connu dans notre milieu le chef religieux dans deux rôles principaux. Nous l'avons connu comme chef d'une société religieuse où il était l'autorité à peu près incontestée. Nous l'avons connu également comme chef social, comme guide exerçant souvent, dans des matières non directement reliées à la religion, une influence aussi grande sinon plus étendue que les chefs temporels eux-mêmes. Je voudrais, à la lumière de certains phénomènes récents de sécularisation, examiner comment se présente actuellement la situation du chef religieux sous chacun de ces deux aspects principaux.
-
Commentaire
IV. Les titulaires du pouvoir
-
L'évolution du statut de l'homme politique canadien-français
Jean-Charles Bonenfant
p. 117–124
RésuméFR :
Dans la société canadienne-française, le pouvoir s'est longtemps incarné presque uniquement dans deux groupes d'hommes qui d'ailleurs faisaient habituellement bon ménage : les clercs et les hommes politiques. Ces derniers jouent-ils le même rôle que naguère? Se voient-ils ou sont-ils vus comme autrefois ? C'est à cette question que j'essaierai de répondre, bien conscient que mes observations personnelles, mes intuitions et mes hypothèses auraient besoin d'être corroborées par des recherches méthodiques que poursuit ou que dirige heureusement celui qui fera le commentaire de mon exposé.
Selon la conception aristotélicienne, tout homme est politique, c'est-à-dire qu'il est « par nature un être de cité », mais il est évident que l'expression ne désigne ici que ceux qui détiennent ou tentent de détenir une partie substantielle du pouvoir : les membres d'un gouvernement, les membres d'une législature et aussi certains membres d'organismes locaux qui, dans la démocratie moderne, prennent de plus en plus d'importance et méritent l'appellation d'hommes politiques.
Dès le début, je prends la précaution de préciser que sans exclure systématiquement les hommes politiques canadiens-français qui évoluent au niveau fédéral, je laisserai de côté parce que c'est, à mon sens, un sujet tout à fait spécial, les facteurs qui, ces dernières années surtout, ont modifié leur statut. Ces facteurs sont : le manque de racines véritables dans la population, la difficulté de se réaliser dans une culture étrangère et l'absence de participation aux politiques importantes. Ils ont créé une aliénation qui, étant une appartenance à autrui, est évidemment une diminution de statut.
Ces facteurs ne sont peut-être que temporaires et pourraient disparaître dans un nouveau fédéralisme où deux souverainetés se côtoieraient avec chacune sa véritable sphère d'activité. Il reste que pour plusieurs, l'homme politique canadien-français fédéral est devenu un étranger ou un aventurier de la dernière chance dont le statut est soumis à trop de coefficients particuliers pour que je puisse en tenir compte dans cette communication. Le statut de l'homme politique traditionnel canadien-français a changé, comme d'ailleurs celui de l'homme politique de tout l'Occident libéral ou socialiste, parce que la forme même de son activité s'est transformée et parce qu'à ses côtés d'autres hommes se sont emparés d'une partie du pouvoir qui lui était autrefois attribuée.
-
Commentaire
-
Des élites traditionnelles aux élites nouvelles
Jean-Charles Falardeau
p. 131–145
RésuméFR :
J'entends par élites des catégories sociales dominantes ou dirigeantes. À l'idée d'élite est associée une idée de prestige et de suprématie. Du même coup, lui est aussi associée l'idée d'un certain pouvoir, pour autant que le pouvoir dérive d'une position de domination ou de contrôle dans une structure sociale donnée. Il existera autant de types d'élites qu'il y a de formes et de styles de pouvoir : le pouvoir de se faire obéir ; le pouvoir d'influencer les décisions collectives ; le pouvoir d'édicter des valeurs et des façons de penser — en d'autres termes, le pouvoir politique et administratif, le pouvoir économique, le pouvoir spirituel, le pouvoir intellectuel.
Nous interroger sur l'évolution des élites au Canada français, ce sera donc mettre en relief les structures sociales qui ont été les lieux ou les sources de pouvoir effectif dans notre société. Ce sera aussi évoquer les modalités typiques de ce pouvoir. Ce sera enfin constater que, selon leur possession ou leur non-possession du pouvoir effectif, selon leur acceptation ou leur refus des pouvoirs établis, selon le degré de visibilité de leur action, des élites ont pu être dominantes sans être dirigeantes ; qu'elles ont pu être clandestines ou manifestes ; qu'elles ont pu être des élites de conservation ou des élites de contestation. Toutes ces variétés ont existé au cours de notre histoire. Reconstituer, même de façon schématique, la continuité entre ces élites successives nous incitera à dégager les conditions sociales de leur opposition ou de leur déclin respectifs, les valeurs dont chacune a été annonciatrice ou porteuse, les collaborations avouées ou inavouées qui les ont associées les unes aux autres ou qui les ont disjointes.
-
Commentaire
-
Les nouvelles classes moyennes
-
Commentaire
V. Psycho-sociologie de l'autorité
-
Autorité et personnalité
-
Autorité et tâches dans les petits groupes
Bernard Mailhiot
p. 183–209
RésuméFR :
L'expérimentation en psychologie sociale nous a appris à distinguer entre groupes étendus et groupes restreints, entre groupes centrés sur la tâche et groupes centrés sur le groupe. Il ne s'agira ici que de groupes de travail et de petits groupes de travail. Nous tenterons de dégager les conditionnements psychologiques de l'exercice de l'autorité dans ce contexte précis : des groupes restreints se consacrant à résoudre des problèmes ou à accomplir des tâches. Plusieurs optiques nous paraissent valables pour rendre ce phénomène intelligible, cependant nous nous limiterons délibérément à ses seuls aspects et à ses seules dimensions psychologiques. Nous tenterons spécifiquement de définir les types de comportements, d'attitudes, d'interactions et de motivations les plus favorables à l'exercice de l'autorité dans les petits groupes de travail.
Nombre d'écrits ont paru sur ce thème exposant les résultats des multiples recherches de ces dernières années. Ces écrits sont de très inégale valeur. Nous ne retiendrons ici que les données les plus concluantes, celles qui nous paraissent posséder une valeur scientifique. Nous tenterons de systématiser ces données, en y intégrant ce que nos propres recherches nous ont appris sur ce problème. Nous serons ainsi amenés à pratiquer une autopsie des façons arbitraires d'exercer l'autorité qui, trop souvent, prévalent dans nos petits groupes de travail et les vouent fatalement à la sclérose et à la stérilité, quand ce n'est pas à la nécrose.
Mais avant tout, cette étude voudrait constituer une anatomie du leadership fonctionnel en groupe de travail, c'est-à-dire définir en termes opératoires le style de leadership que devraient adopter les petits groupes de nos divers milieux pour devenir plus créateurs et plus inventifs en s'acquittant de leur tâche. Le jour où, au Canada français, les petits groupes s'inspireront de ces données scientifiques, non seulement l'autorité apprendra à s'y exercer de façon plus démocratique mais aussi leur dynamique de groupe aura chance de devenir plus fonctionnelle et leurs membres plus créateurs.
-
Commentaire
-
Modèles d'autorité dans la famille canadienne-française