Résumés
Résumé
L’hypothèse guillaumienne d’un pluriel externe et d’un pluriel interne fait se côtoyer dans cette dernière catégorie le duel des langues anciennes et des faits très variés du français moderne. La consultation de sources secondaires (Meillet) m’amène à contester la nécessité du lien duel/pluriel interne et l’examen des données m’amène à rejeter l’amalgame de faits français hétérogènes. Seuls les pluriels doubles (oeil/oeils/yeux) semblent proposer une véritable opposition morphologique qui révèle à l’analyse une constante de sens. Mais faut-il en conclure que la morphologie du français connaît trois nombres?
Abstract
The guillaumien hypothesis of an external plural and of an internal plural tends to approximate, in this last category, the dual of ancient languages to the varied facts of modern french. The consultation of secondary sources (Meillet) leads me to contest the necessity of the internal dual/plural link, and the investigation of data leads me to a rejection of heterogeneous amalgame of french facts. Only the double plurals (oeil, oeils/yeux) seem to propose a truly morphological opposition revealing, upon analysis, constancy of meaning. Must we conclude that french morphology recognizes three numbers?
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