Résumés
Résumé
Le chapitre 19 de l’ACÉUM sur le commerce numérique est, parmi les accords commerciaux préférentiels (ACP), celui qui va le plus loin pour libéraliser le commerce numérique entre les pays signataires. En fait, les États-Unis, contrairement à l’Union européenne et la Chine, par exemple, voient les ACP comme le meilleur moyen pour assurer la libre circulation des biens et services numériques au-delà des frontières tout en gouvernant les flux de données qui rendent possibles ces transactions commerciales. Pourquoi les États-Unis ont-ils choisi de faire de ces accords commerciaux le véhicule principal pour gouverner le commerce numérique et les flux de données avec le reste du monde ? Et pourquoi un partenaire comme le Canada a-t-il accepté des dispositions au sein de l’ACÉUM qui imposent des limites potentielles importantes à la régulation des données et des plateformes numériques ? En utilisant une perspective d’économie politique, le présent article répond à ces questions.
Abstract
Chapter 19 of CUSMA on digital trade is, among the preferential trade agreements (PTAs), the one that goes the furthest to liberalize digital trade between signatory countries. In fact, the United States, unlike the European Union and China, for example, sees the ACP as the best way to ensure the free flow of digital goods and services across borders while governing data flows that make these commercial transactions possible. Why did the United States choose to make these trade agreements the primary vehicle for governing digital trade and data flows with the rest of the world? And why has a partner like Canada accepted provisions within CUSMA that impose significant potential limits on the regulation of data and digital platforms? Using a political economy perspective, this article answers these questions.
Resumen
El capítulo 19 del T-MEC sobre comercio digital es, entre los acuerdos comerciales preferenciales (ACP), el que más lejos va en la liberalización del comercio digital entre los países signatarios. De hecho, los Estados Unidos, a diferencia de la Unión Europea y China, por ejemplo, ven la ACP como la mejor manera de garantizar el libre flujo de bienes y servicios digitales a través de las fronteras mientras rige los flujos de datos que hacen posibles estas transacciones comerciales. ¿Por qué Estados Unidos eligió hacer de estos acuerdos comerciales el principal vehículo para regular el comercio digital y los flujos de datos con el resto del mundo? ¿Y por qué un socio como Canadá ha aceptado disposiciones dentro del T-MEC que imponen límites potenciales significativos a la regulación de datos y plataformas digitales? Utilizando una perspectiva de economía política, este artículo responde a estas preguntas.