Résumés
Abstract
Migration through the Mediterranean has to be considered nowadays no more as an emergency. The first urgency is always to save lives at sea, and the Italian Mare Nostrum Operation has been a good example, not followed by EU choices. At the moment border surveillance and the fight against trafficking and smuggling of migrants seem to be the priorities in EU policy and action. The EU Dublin System is now facing a huge crisis and the new models, in particular the Statement agreed with Turkey, do not convince from a legal point of view, mainly because refugees deserve a special attention, based on the non-refoulement principle. The time has come to exit the logic of emergency and formulate a lasting policy to manage migrations, implementing Lisbon Treaty and CFR principles based on solidarity and respect of human rights, as well as on true cooperation among States.
Résumé
La migration à travers la Méditerranée ne devrait plus aujourd’hui être considérée comme une urgence. La première urgence est toujours celle de sauver des vies sur la mer, et l’opération italienne « Mare Nostrum » en fut un bon exemple, qui ne fut pas suivi de choix cohérents de l’Union européenne. En ce moment, les priorités de l’Union européenne en matière de politiques publiques et d’actions apparaissent être liées à la surveillance des frontières et à la lutte contre la traite et le trafic de migrants. Le « système Dublin » de l’Union européenne fait maintenant face à une crise énorme et les nouveaux modèles, en particulier l’Énoncé adopté conjointement avec la Turquie, ne sont pas convaincants d’un point de vue juridique, principalement puisque les réfugiés méritent une attention spéciale, basée sur le principe du non-refoulement. Il est temps de mettre de côté la logique de l’urgence et de formuler une politique durable pour la gestion des migrations, mettant en oeuvre le Traité de Lisbonne et les principes CFR basés sur la solidarité et le respect des droits humains, ainsi que sur une réelle coopération entre les États.
Resumen
La migración a través del Mediterráneo ya no debería considerarse una emergencia hoy en día. La primera urgencia siempre es salvar vidas en el mar, y la operación italiana “Mare Nostrum” ha sido un buen ejemplo, a la cual no siguieron decisiones juiciosas por la Unión Europea. En la actualidad, la vigilancia de las fronteras y la lucha contra la trata y el tráfico ilícito de migrantes parecen ser las prioridades en las políticas públicas y las acciones de la UE. El “sistema de Dublín” de la UE se enfrenta ahora a una gran crisis y los nuevos modelos, en particular la Declaración UE-Turquía, no convencen desde un punto de vista legal, principalmente porque los refugiados merecen una atención especial, basada en el principio de no devolución. Ha llegado el momento de salir de la lógica de la emergencia y de formular una política duradera para gestionar las migraciones, implementando el Tratado de Lisboa y los principios MCR basados en la solidaridad y el respeto de los derechos humanos, así como en una verdadera cooperación entre los Estados.