Résumés
Abstract
Discussion about animal welfare often give rise to observations to the effect that animals are treated differently than humans. Typically these remarks take the form of noting that animals are treated worse than humans are and moreover that law and other regulatory mechanisms permit and facilitate this. In the context of research, however, one sometimes encounters assertions that animals are treated better than humans are and that regimes for the regulation and oversight of such research reinforce this. This paper looks at several examples of the latter form of assertion. It finds them grossly false and goes on to explore why such farcically inaccurate statements continue to proliferate.
Résumé
La discussion à propos du bien-être animal donne souvent lieu à des observations à l’effet que les animaux soient traités différemment des êtres humains. Typiquement, ces remarques prennent la forme d’allusions au fait que les animaux soient moins bien traités que les êtres humains et que la loi et les autres mécanismes régulateurs le permettent et le facilitent. Cependant, dans un contexte de recherche, on rencontre parfois des affirmations selon lesquelles les animaux seraient mieux traités que les êtres humains alors que les régimes de régulation et de surveillance de ces recherches renforcent ces conclusions. Cet article se penche sur plusieurs exemples de ce dernier type d’affirmation. L’auteur conclut que celles-ci sont grossièrement fausses et explore les raisons pour lesquelles un tel type de déclarations grotesquement inexactes continuent de proliférer.