Résumés
Abstract
In spite of their colonial origins and their continuing ties with Great Britain and Europe, it is only recently that Australia and New Zealand have begun to think in global terms about immigration control and the challenges posed by asylum seekers. The experience of unauthorized migration in these two countries has been somewhat different. Nevertheless, both are now feeling the effects of the burgeoning industry of people smuggling. The closure of traditional migration routes throughout Europe brought about by the harmonization of laws and practice within the European Union may be one factor in the rise of unauthorized migration in the Asia Pacific region. While European laws and policies rarely rate a mention in the refugee discourse in this part of the world, the response to the mobile asylum seeker phenomenon reveals many resonances with the approaches adopted in the “old World” of the European Union – and, more recently, in the United States. This paper argues that, in Australia’s case, some “borrowings” from Europe and from North America have been inappropriate for this region. Far from evincing a commitment to global solutions and rationalized responses to humanitarian crises, the Australian initiatives suggest a country immersed in local concerns and self-interest. In spite of its tiny size and geographical isolation, the greater openness of New Zealand’s laws provides some interesting contrast material. Of equal interest, however, is the attention the world is beginning to pay to Australia’s asylum laws – most particularly those relating to the detention and removal of asylum seekers who come as unauthorized arrivals.
Résumé
Malgré leurs origines coloniales et leur lien à la Grande-Bretagne et à l’Europe, ce n’est que récemment que l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont réexaminé en termes globaux le contrôle de l’immigration et les défis engendrés par les demandeurs d’asile. Dans chacun de ces pays, l’expérience d’immigration non autorisée est quelque peu différente. Néanmoins, tous deux ressentent aujourd’hui les effets d’une grandissante industrie de trafiquants humains. L’augmentation des migrations non-autorisée vers l’Asie Pacifique s’explique entres autres par la fermeture des routes traditionnels à travers l’Europe, conséquence de l’harmonisation des lois et des pratiques à l’intérieur de l’Union européenne. Tandis que les lois et pratiques européennes sont rarement mentionnées dans le discours sur les réfugiés dans cette région du monde, la réaction au phénomène de mobilité des demandeurs d’asile révèle plusieurs ressemblances avec les approches adoptées sur le « vieux continent » de l’Union européenne. Plus récemment, cette réaction ressemble à l’approche véhiculée par les États-Unis. Cet article soutient que dans le cas australien, certains « emprunts » d’Europe et de l’Amérique du Nord se sont avérés inappropriés pour l’Australie. Loin de manifester un engagement à des solutions globales et de trouver des réponses rationnelles à la crise humanitaire, les initiatives australiennes laissent plutôt croire à un État centré sur lui-même et absorbé par ses propres intérêts. Malgré sa petite étendue et son isolation géographique, l’ouverture des lois néo-zélandaises représente un contraste intéressant. Toutefois, il faut noter également l’intérêt que plusieurs pays commencent à porter aux lois australiennes sur l’asile, et plus particulièrement celles relatives à la détention et aux renvois des demandeurs d’asile arrivés de façon non-autorisée.
Veuillez télécharger l’article en PDF pour le lire.
Télécharger