Résumés
Résumé
Depuis la fin des années soixante-dix, la ville de Montréal est engagée dans un débat sur son avenir. Ce n’est plus uniquement le milieu communautaire qui s’inquiète de la détérioration des conditions de vie dans certains quartiers, mais tout autant la classe politique, les milieux d’affaires et le mouvement syndical. Le thème et la problématique du développement local semblent donc de ce fait rejoindre une multitude d’acteurs qui, traditionnellement, défendaient des positions différentes sur l’aménagement et le développement de la ville. Mais peut-on dire pour autant que tous ces acteurs se retrouvent sur la même longueur d’ondes ? Ne demeure-t-on pas confronté ici aux limites du volontarisme politique et aux contradictions qui l’alimentent ? En faisant référence à l’exemple montréalais, l’auteur propose quelques éléments d’interprétation susceptibles de contribuer à une évaluation de la portée du développement local en milieu urbain.
Abstract
Since the end of the 1970's, the city of Montreal has been engaged in a debate on its future. Community action movements are not the only ones troubled by deteriorating living conditions in certain neighborhoods, but so are politicians, the business sector and the union movement. The theme and the issue of local development seem thus to affect a variety of players who traditionally defended different positions as to the planning and urban development of the city. But can we claim, however, that all these players find themselves on the same wavelength? Are we not confronted here by the limits of political volunteerism and to the contradictions that nourish it? By referring to Montreal's example, the author proposes some elements of interpretation which carry the potential to contribute to an evaluation of the scope of local development in urban areas.
Resumen
Desde el fin de los años setenta, la ciudad de Montreal está embarcada en un debate sobre su futuro. No es sólo el medio comunitario el que se inquieta sobre la deterioración de las condiciones de vida de ciertos sectores, sino también la clase política, los medios de negocios y el movimiento sindical. El tema y la problemática del desarrollo local parecen así regrupar una multitud de actores sociales que eran tradicionalmente los defensores de posiciones diferentes sobre el desarrollo urbano. ¿Pero, podría decirse que todos ellos se sitúan en la misma frecuencia de ondas? ¿No se está todavía confrontado a los límites del voluntarismo político y a las contradicciones que lo alimentan? Refiriéndose al ejemplo de Montreal, el autor propone algunos elementos de interpretación que podrían contribuír a una evaluación del impacto del desarrollo local en medios urbanos.