Résumés
Résumé
L’un des enjeux majeurs auxquels sont présentement confrontées les organisations populaires de la région montréalaise, est celui de leur financement. Spécifié par la crise de l’État-providence, cet enjeu conduit les acteurs de ces organisations à s’interroger davantage sur les conditions de la redistribution étatique en définissant leur spécificité qui renvoie avant tout ici à la notion d’autonomie.
Après avoir situé quelques aspects politiques relatifs aux problèmes de financement pour les organisations populaires dans le contexte de crise, l’auteur présente la position des intervenants en s’appuyant sur une enquête menée dans trois secteurs, soit celui du logement, des garderies et des radios communautaires. En conclusion, une évaluation de la marge de manoeuvre des organisations populaires est proposée. On souligne alors un certain nombre d’acquis mais on fait également valoir la nécessité, comme condition de survie pour ces organisations, de préciser leur conception de l’autonomie qui demeure sous-jacente à leur orientation politique.
Abstract
One of the major problems confronting community action groups in the Montreal area is financial survival. The crisis of the welfare state forces the actors involved to rethink their relationship to the State apparatus and the conditions of their own relative autonomy.
After a brief discussion of the political environment related to the financial problems of community action groups, the author summarizes the results of his study of the positions of various groups on these questions. In particular, he looks at the situation in three areas: tenant groups, day-care centers and community radios. He comments on the manoeuvering room that is available to such groups. Certain victories have been won but it seems more urgent than ever to define what is meant by "relative autonomy" if these organisations are to survive.
Resumen
Uno de los problemas mayores que confrontan las organizaciones populares de la región de Montréal es el de su financiamiento. Especificado por la crisis del Estado-Providencia, este problema lleva a los actores de estas organizaciones a interrogarse con mayor intensidad sobre las condiciones de la redistribución estatal, definiendo su propia especificidad en términos de su autonomía.
Después de situar algunos aspectos políticos relativos al problema del financiamiento de las organizaciones populares en el contexto de la crisis, el autor presenta la posición de los intervinientes, apoyándose en una encuesta realizada en los tres sectores de la habitación, de las guarderías y de las radios comunitarias. Como conclusión, el autor propone una evaluación del margen de maniobra de las organizaciones populares. Subrayando algunos progresos, el autor insiste en la necesidad, condición de supervivencia, de precisar la concepción de autonomía subyacente a sus orientaciones políticas.
Veuillez télécharger l’article en PDF pour le lire.
Télécharger