Résumés
Résumé
Le Service d’aménagement populaire (S.A.P.) est né d’une expérience de liaison aux milieux populaires de la part d’un groupe d’étudiants en architecture à l’Université de Montréal sur la base d’une Clinique d’aménagement autogérée par les participants. La Clinique venait en aide aux groupes de locataires qui luttaient contre les évictions ou les hausses de loyers ou voulaient mettre sur pied des coopératives d’habitation.
En septembre 1977 les étudiants décident de poursuivre l’expérience de la Clinique en dehors des murs de l’Université de Montréal et demandent, pour ce faire, une subvention gouvernementale pour l’aide à la mise sur pied de coopératives d’habitation qui finançait, dans ce cadre, des Groupes de ressources techniques (G.R.T.).
L’article présente la situation et les problèmes que rencontre présentement le mouvement des coopératives d’habitation au Québec. Il traite également des problèmes concrets d’intervention que rencontrent autant les coopérateurs que les membres des G.R.T. Plus fondamentalement il soulève la question de l’enjeu des coopératives comme moyen pour lutter contre les diverses formes de centralisme en faisant appel à la perspective autogestionnaire.
Abstract
The People's Urban Planning Center was founded by a group of students in architecture at the University of Montreal to support tenant interests.
In September 1977, the students decided to work outside the university structures and sought government financing in order to set up a Technical Resources Group to help launch housing co-ops.
The article explains the situation that developed and describes the problems that the housing co-op movement has had to deal with in Quebec. A discussion on the political significance of co-operatives as a means of fighting increasingly centralized State control concludes the article.
Resumen
El Servicio popular de organización del territorio (S.A.P.) es el resultado de una experiencia de colaboración con los medios populares de un grupo de estudiantes de arquitectura de la Universidad de Montréal a través de una Clínica dirigida por los propios miembros. La clínica ayudaba los grupos de arrendatarios que luchaban contra los desalojos o las alzas de los arriendos, o que buscaban organizar cooperativas de habitación.
En septiembre de 1977, los estudiantes deciden prolongar la experiencia de la clínica más allá de los muros de la Universidad de Montréal, y demandan con este fin una subvención gubernamental para ayudar a la formación de cooperativas de habitación, financiadas por los Grupos de Recursos Técnicos (G.R.T.).
El artículo presenta la situación y los problemas que encuentra en la actualidad el movimiento de cooperativas de habitación en el Québec. Se discute, igualmente, el problema concreto de la intervención que enfrentan tanto los miembros de las cooperativas como los de los Grupos de Recursos Técnicos. Más fundamentalmente, plantea el rol de las cooperativas como medios de lucha contra las diversas formas de centralismo, desde una perspectiva de autogestión.
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