Résumés
Résumé
Depuis quelques années les sciences et les techniques sont entrées dans le champ des luttes. Tout groupe menant une action à long terme se heurte tôt ou tard aux sciences et aux techniques. Dans les domaines de la santé, de l’énergie, du rapport au corps, de la psychiatrie, de l’économie internationale, des transports, on ne peut se contenter d’évidences spontanées. Ou bien les groupes s’approprient des connaissances et des techniques ou ils deviennent rapidement inefficaces dans leurs luttes.
Mais comment accéder à ces connaissances, comment diffuser ces savoirs ? Dès lors se pose le problème des rapports entre les savoirs scientifiques et les savoirs populaires liés à des expériences et à une représentation propres de la réalité vécue par les milieux populaires. Aider à structurer, à révéler les savoirs populaires est une première étape de l’intervention. Confronter les savoirs avec le savoir scientifique concernant un même sujet en est une seconde. De là peut se dégager une articulation spécifique qui deviendra la base d’une mobilisation populaire efficace, par exemple dans le cadre de comités de défense, qu’il s’agisse de problèmes de pollution, de bruit, etc.
Les « boutiques de science » du « réseau Galilée » sont ainsi à la fois des centres de documentation et une infrastructure de formation et d’intervention.
Abstract
Over the last few years, science and technology have increasingly been seen as important stakes in the struggle for change. All groups attempting long-term action have to tackle this aspect of their struggle sooner or later. Whether it be concerning health, energy, body knowledge, psychiatry, international economic relations or transportation, intuitive knowledge is not sufficient. Either the groups are able to master technical knowledge or they rapidly become ineffectual.
But how can one obtain this knowledge and how can it be shared? A key to answering this question would seem to lie in understanding the relationship between scientific knowledge and popular knowledge as it is related to particular representations of people's daily life. To help to structure, to reveal the richness of popular knowledge is a first step. To compare and confront popular knowledge with scientific knowledge on the same question is a second. In this way, a specific articulation of knowledge can be a crucial support for effective action of "defense committees" concerning pollution, noise etc...
The "Science Shops" of the "Galileo Network" offer documentation centers and an infrastructure for education and action.
Resumen
Hacen y a varios años que las ciencias y las técnicas foman parte del campo de luchas sociales. Todo grupo que organiza una acción prolongada entra en contacto, tarde o temprano, con las ciencias y las técnicas. Ya sea en los campos de la salud, de la energía, de la relación del individuo a su propio cuerpo, de la siquiatría, de la economía internacional o del transporte, no es posible contentarse con evidencias espontáneas: o bien los grupos hacen suyas las técnicas y los conocimientos, o llegan a ser rápidamente ineficaces en sus luchas.
Pero, ¿Cómo tener acceso a estos conocimientos, cómo difundirlos? El problema que se plantea es el de la relación entre el saber científico y el saber popular, ligado a experiencias y representaciones de la realidad tal como ella es vivida en los medios populares. Ayudar a estructurar, a revelar el saber popular es así une primera etapa de la intervención; confrontarlo al saber científico es la segunda. De ello, se puede desprender una articulación específica, que será la base par una mobilisación popular eficaz en el marco de comités de defensa frente a problemas como el ruido, la polución, etc. Las "tiendas de ciencia" de la "red Galilea" son así simultáneamente centros de documentación y una infraestructura de formación y de intervención.
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