Résumés
Résumé
Une table-ronde à laquelle ont participé des représentants du Ministère de la Culture, d’organismes privés et de groupes militants s’est réunie récemment en Belgique pour examiner les modifications récentes de la législation en matière d’Éducation permanente.
Les débats permettent de dégager les diverses caractéristiques les politiques étatiques, en particulier en ce qui concerne le système dit des « conventions ». Il s’agit de contrats à durée limitée mais renouvelables que le Ministère passe avec des groupes dans le but de permettre à des initiatives du domaine de l’action culturelle de se développer sans trop de contraintes institutionnelles.
Parmi les enjeux de la politique culturelle, les participants s’interrogent sur la possible rencontre entre deux conceptions de l’action culturelle : la première liée aux luttes syndicales avec une base ouvrière, l’autre plus autogestionnaire, soutenue par les intellectuels. Interrogation également sur l’imposition administrative d’un pluralisme politique et religieux qui met en cause l’autonomie des groupes. Interrogation enfin sur l’utilisation possible des « conventions » comme stratégies de changement social et culturel.
Abstract
A round-table discussion involving representatives from the Department of Culture, private organizations and grass-root groups was held recently in Belgium to examine the recent changes in the Continuing Education legislation.
The discussions centered around the various caracteristics of State policy, particularly concerning the so-called "contract system". Short-term, renewable contracts are offered by the government to groups in order to encourage various cultural initiatives in a setting relatively free from bureaucratic constraints.
Among the stakes involved in the cultural policy is the question as to whether it is possible to marry two different philosophies of cultural action: one being closely linked to trade-union action amongst workers; the other self-management oriented and more broadly supported by intellectuals. Administrative regulations requiring a political and religious pluralism in all groups was also considerably discussed in the light of the danger that this could compromise the independence of the groups involved. The last major point of discussion centered around the possibility of using these government contracts as a part of a strategy for social change.
Resumen
Una mesa redonda, a la que han participado representantes del Ministerio de la Cultura, de organismos privados y de groupos militantes, se ha reunido recientemente en Bélgica, con el fin de examinar las modificaciones recientes de la legislación en materia de educación permanente.
Los debates permiten dilucidar las diversas características de las políticas estatales, en particular aquellas que tocan el sistema llamado de "convenciones", contratos de duración limitada pero renovables que el Ministerio establece con groupos específicos con el fin de permitir que iniciativas en el campo de la acción cultural puedan realizarse sin un exceso de restricciones de tipo institucional.
Entre las diversas tensiones de la política cultural, los participantes se interrogan sobre las relaciones posibles entre dos concepciones de la acción cultural, una, ligada a las luchas sindicales de base obrera, y otra, más centrada en la autogestión, sostenida por sectores intelectuales; sobre la imposición de un pluralismo político y religioso, que cuestiona la autonomía de los grupos, y, finalmente, sobre la utilización posible de las "convenciones" como estrategias de cambio social y cultural.
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