Résumés
Abstract
Terms such as labour-community coalitions, community unionism and social movement unionism are important features of current strategies for union renewal. This article develops a three-part framework of union-community relationships, from ad hoc to deeply engaged relationships. Criteria such as common interest, coalition structure, scale and union participation are identified as important variables for relationship variation and campaign success. The article explores the framework by analyzing three case studies from Sydney, Australia, involving the central labour council—Unions NSW. The paper argues that union-community relationships vary significantly; ad hoc relationships are useful to react to a crisis while deeper relationships are most useful to build a long-term agenda. Deeper relationships are supported when they are built alongside a process of internal union renewal. Deeper relationships are more successful if unions develop workplace leaders, support political union education and provide space for workplace stewards to connect to community campaigns.
Résumé
En réaction au déclin de leur densité et de leur influence, les syndicats en Australie, tout comme dans d’autres économies de marché, ont tenté d’établir des rapports avec les organisations de la communauté. Pour rendre compte de cette tendance, dans le langage et les pratiques syndicales, des termes ont été retenus tels que le syndicalisme communautaire, la coalition syndicat-communauté, le syndicalisme de type mouvement social. Cependant, il existe peu de cadres de référence qui puissent décrire les différentes façons dont les syndicats et les organismes communautaires vont s’obliger les uns envers les autres. Cet essai se veut une tentative de corriger cette lacune. Il analyse trois types différends de relations syndicat-communauté (des rapports ad hoc, des rapports simples et des relations plus solidement engagées) en délimitant et en décrivant leurs pratiques et leur potentiel d’accroissement du pouvoir syndical. Je définis chacun de ces concepts en retenant quatre variables clés des rapports syndicat-communauté : une préoccupation commune, la présence d’une structure, d’une mesure et enfin la participation syndicale (Tattersall, 2005). Cet essai nous permet de penser que cette pratique étendue des rapports syndicat-communauté peut être décrite en termes de syndicalisme communautaire (Tattersall, 2007).
Le cadre de référence débute avec les rapports ad hoc, caractérisés par une action conjuguée face à un événement, sans aucune structure formelle de coalition, mais qui peuvent fonctionner à n’importe laquelle échelle territoriale, alors que la participation du syndicat serait soit dominante, si elle est initiée par le syndicat même, soit instrumentale et en surface, si elle est enclenchée par la communauté.
En deuxième lieu, on aborde les rapports simples de coalition, qui peuvent survenir à propos de n’importe lequel enjeu faisant l’objet d’une préoccupation commune et, alors, cela peut être initié par le syndicat ou par la communauté. La différence se situe ici au plan de la structure des rapports qui implique la mise en place d’une structure formelle de rencontres. Si la coalition origine du syndicat, il existe alors une tendance vers une domination syndicale. Si elle est enclenchée par la communauté, on assiste alors à une faible participation de la part du syndicat. La participation syndicale tend à se situer à l’échelle des représentants et du personnel, au lieu de faire appel aux délégués d’atelier ou encore aux salariés de la base.
En troisième lieu, on traite des rapports qui obligent les gens en profondeur et qui sont basés, d’une manière remarquable, sur des enjeux d’intérêts mutuels à la fois pour les syndicats et les organismes communautaires. Les points chauds au coeur de ces rapports sont aussi publicisés en y ajoutant une vision sociale élargie. En termes de structure, il existe une tendance à ne retenir qu’un groupe restreint de partenaires organisationnels, avec la présence de personnes capables d’établir des ponts, parce qu’elles ont déjà une expérience du syndicalisme et des mouvements sociaux, et aussi une capacité de participer avec des travailleurs de la base dans des structures décisionnelles. Des rapports profondément engagés se situent à des niveaux multiples et vont possiblement se présenter dans des entreprises à capital fixe, dans les services privés, les mines ou dans le secteur public. La participation du syndicat est accrue dans ce type de rapports, associée à un engagement financier important, un engagement du personnel syndical et de celui des travailleurs de la base.
Au fur et à mesure que les rapports s’approfondissent, au passage de rapports ad hoc à des rapports simples et enfin à des rapports plus intenses, ils prennent pour les syndicats la forme de rapports communautaires mutuels viables. Cependant, ces catégories, tout en étant distinctes, ne sont pas absolues : elles fonctionnent sur un continuum d’une pratique de coalitions possibles. De plus, il ne faut pas penser qu’une forme de coalition est toujours plus efficace qu’une autre. Les coalitions et les rapports syndicat-communauté sont des mécanismes stratégiques qui constituent un des nombreux éléments dans une perspective élargie de créer et d’exercer de l’influence (Bronfenbrenner et Juravich, 1998). Ce schéma cherche à ventiler les éléments de la relation communauté-syndicat sans laisser croire qu’une forme serait supérieure à une autre. Au contraire, il démontre que, au moment où les relations de type ad hoc peuvent présenter une source d’influence en courte période, si un syndicat adopte une stratégie de longue période pour se bâtir un pôle d’influence, un engagement en profondeur est susceptible de générer une orientation plus efficace pour le syndicat et la campagne (pour la paix).
L’article analyse trois exemples de relations communauté-syndicat impliquant des syndicats de Nouvelle-Zélande (NSW Unions), le conseil central du travail de Nouvelle-Zélande, en Australie. Il cherche à démontrer l’utilité du cadre de référence retenu et la façon dont les éléments identifiés reflètent les forces et les faiblesses de chaque type de relations.
Le premier exemple est celui des rencontres régulières du conseil des syndicats de la Nouvelle-Zélande, qui sont maintenant retenues par le conseil comme étant le médium pour les relations ah hoc communauté-syndicat. Au moment où la densité syndicale était à son sommet, les rencontres du conseil servaient d’espace de débats relatifs à l’industrie. Maintenant, alors que cette densité décline et se réduisent les tensions entre factions, l’orientation des rencontres a été redéfinie. Les leaders des syndicats NSW ont décidé d’en faire un lieu de communication et d’échange avec les organismes communautaires, invitant des conférenciers d’honneur à faire connaître leurs activités et permettant à ces derniers de rencontrer des leaders syndicaux. Ces rencontres ont donc permis, d’une manière efficace, la formation de relations entre les syndicats et les organismes communautaires.
Un deuxième exemple est celui de la participation des syndicats NSW à la Marche de la coalition anti-guerre, en 2003. Les syndicats NSW et d’autres constituaient les participants clefs dans cette coalition de 90 organisations. La coalition a avec succès organisé la plus vaste démonstration de l’histoire de l’Australie. Les syndicats ont intéressé leurs membres à des campagnes pour la paix à teneur spécifiquement syndicale, tout en encourageant les syndiqués à prendre part à des marches plus importantes. Cependant, les syndicats cherchaient à mobiliser la communauté en général plutôt que de s’en tenir à leur propre effectif. La coalition était très vaste et la confiance demeurait alors difficile à maintenir. La coalition a mis sur pied une structure formelle puissante, mais l’absence d’intérêt immédiat des syndicats dans l’enjeu de la paix a diminué leur engagement et leur participation dans la campagne.
Le troisième exemple est celui de l’implication des syndicats NSW et les syndicats du transport ferroviaire dans l’alliance du transport. Cette alliance fait partie d’une stratégie, à l’échelle du secteur, des syndicats NSW pour renforcir le syndicalisme dans l’industrie du transport et pour développer une vision communautaire du transport public. La campagne faisait alors appel à une stratégie d’organisation en profondeur au sein du monde syndical, en suscitant des leaders sur les lieux du travail et un vaste conseil de négociation. Elle englobait aussi le projet de l’établissement d’une alliance avec les organismes communautaires et les organisations environnementales. L’implication syndicale dans cette campagne était très intense parce que les syndicats avaient un intérêt immédiat dans la négociation, qui a connu un élargissement dû à une préoccupation pour la gestion du secteur et l’avenir du transport public. La campagne s’est organisée avec succès à l’échelle locale et celle des provinces, plus particulièrement dans les régions de la Nouvelle-Zélande. Cependant, ce n’était pas facile de bâtir des relations fortes avec les diverses organisations, qui ne s’entendaient pas sur les priorités, même si elles avaient des intérêts semblables.
Le cadre de référence comporte une typologie à trois volets des rapports syndicat-communauté qui tentent de diffuser les éléments clefs qui font varier l’engagement communauté-syndicat. D’abord, il y a les rapports ad hoc qui fournissent aux syndicats une occasion d’harnacher l’influence sociale des organismes communautaires, au moment où ils ont à faire face à une nécessité de réagir et de bâtir une atmosphère de familiarité servant de base à des rapports futurs. Ensuite, viennent les relations simples de coalition, qui servent à institutionnaliser les rapports, en permettant ainsi aux organisations de négocier et d’établir des plans. Cependant, la nature simple et formelle de ces rapports engendre une sorte de déséquilibre au plan de l’engagement. Tout comme dans le cas d’une coalition initiée par la communauté, il devient parfois difficile de demander un engagement en profondeur de la part des syndicats dans une simple coalition. Une forme d’engagement plus équilibré en longue période survient dans des rapports profondément enracinés, où l’alignement d’intérêts mutuels et une structure permanente facilitent l’adoption d’une stratégie de campagne de longue période, tout en permettant aux rapports de se développer et de croître. De plus, dans le cas de rapports profondément ancrés, l’engagement s’établit non seulement en surface mais aussi en profondeur, plus particulièrement en relation avec le syndicat, là où il cherche à développer les habiletés, l’intérêt et la politisation de son membership dans le processus de promotion du programme d’action de la coalition.
Resumen
Terminos como coalición comunidad-movimiento laboral, sindicalismo comunitario y sindicalismo social son caractéristicas importantes de las estrategias actuales por la renovación sindical. Este artículo desarrolla un esquema de las relaciones sindicato-comunidad en tres partes, desde la relación ad hoc al compromiso profundo. Criterios tales como intereses comunes, estructura de coalición, escala y participación sindical son identificados como variables importantes en la variación de la relación y el éxito de la campaña. El artículo explora el esquema a través del análisis de tres estudios de caso de Sydney, Autralia, que implican el consejo laboral central – sindicatos NSW. El documento argumenta que las relaciones sindicato – comunidad varían significativamente, las relaciones ad hoc son generalmente una reacción a una crisis mientras que las relaciones mas profundas son mayormente utilizadas para construir una agenda de largo plazo. Las relaciones mas profundas son respaldadas cuando son construidas a lo largo de un proceso de renovación sindical interna. Las relaciones mas profundas son más exitosas si los sindicatos desarrollan un liderazgo en el lugar de trabajo, si apoyan la educación sindical política y ofrecen un espacio a los delegados de fabrica para que se conecten a las campañas de la comunidad.
Parties annexes
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