Résumés
Abstract
This study explores the reactions of shareholders to layoff announcements. We examine shareholders' reactions to 137 layoff announcements by 57 Canadian firms over the period January 1989 to August 1992. Shareholders are found to react negatively to announcements of a layoff in their company. Shareholders have a greater negative reaction to a company's first layoff than to subsequent layoff announcements. Moreover, shareholders respond more negatively to large-scale layoffs than to those involving small percentages of the workforce. The implications of thèse findings for human resource management are discussed.
Résumé
Il est de croyance populaire que les lienciements sont bénéfiques pour les investisseurs et que ce sont les employés qui subissent le fardeau des réductions corporatives. En fait, il y a peu de recherche sur le sujet, et celle qui existe vise surtout des firmes américaines. De plus, la recherche existante peut être biaisée par le fait qu'elle fait des moyennes de réactions aux réductions en temps de récession et en temps de prospérité. On sait très bien que les réactions peuvent varier entre ces deux périodes.
Conformément à la recommandation de l'Academy of Management d'étudier le comportement des actionnaires tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'organisation, la présente étude examine l'effet des licenciements sur les actionnaires. L'échantillon utilisé inclut 137 licenciements par 57 entreprises canadiennes pendant la période de récession allant de janvier 1989 à août 1992. Nous avons utilisé la technique étude-événement, grandement utilisée en finances, pour vérifier si le prix des actions des entreprises qui annonçaient des licenciements variaient positivement ou négativement.
Les résultats indiquent que le prix des actions des entreprises qui annonçaient des licenciements décroissait autour de la date de l'annonce de ces licenciements, cette performance négative n'étant statistiquement valable que lorsque les annonces des licenciements initiaux de chaque firme sont examinées. Cette conclusion concourt avec la théorie du signalement qui veut que la bourse réagisse seulement aux annonces initiales. Les licenciements plus importants amènent des réactions négatives plus significatives sur le prix des actions (conformément aux conclusions de l'étude de Worrell et al. 1991). La performance financière antérieure des entreprises n'est pas un facteur significatif influençant l'effet des licenciements sur la performance du prix des actions.
Cette conclusion infirme la croyance populaire que les actionnaires profitent des réductions corporatives impliquant des licenciements. Ajoutant ici les conclusions d'autres études à l'effet que les employés sont affectés négativement par les licenciements, la preuve indique que les gestionnaires doivent trouver des voies alternatives pour demeurer compétitifs vu que les licenciements ne bénéficient ni aux employés ni aux actionnaires.