Résumés
Abstract
This paper presents a quantitative retrospective evaluation of three Canadian occupational projections covering the period 1961 to 1981 in an attempt to assess their usefulness as a guide to education and training policies. Using appropriately adjusted, detailed occupational data from the 1961, 1971 and 1981 Canadian censuses, the results indicate that for major occupational groups the projections were generally acceptable (within ± 10%) and that the use of variable coefficients can provide useful additional information for occupational projections.
Résumé
Les projections sur la main-d’œuvre sont devenues, depuis les années
1970, un exercice critiqué tant sur le plan théorique que pratique. Ce n'est que dans les années 1980 que l'intérêt pour celles-ci renaît grâce à une ouverture aux modèles de prévisions peu complexes qui «semblent fonctionner». Cet article aborde dans un premier temps les questions d'ordre théorique et méthodologique. Par la suite, il rend compte d'une évaluation ex post de la précision numérique de trois systèmes de projections des emplois utilisés au Canada. Finalement, il compare les modèles à coefficient fixe aux modèles à coefficient variable.
Une première constatation porte sur le fait que les projections de main-d’œuvre tiennent davantage du recours à une mécanique que d'un souci d'analyser fidèlement le marché du travail et qu'elles se basent essentiellement sur la demande de travail. En dépit de ces caractéristiques, ces projections fournissent des informations permettant au marché de minimiser ses coûts d'adaptation.
On remarque que la comparaison entre les projections et les conjonctures qu'elles tentent de prévoir se heurte au changement des définitions survenu au cours des ans. Conséquemment, des ajustement ont été nécessaires pour assurer un examen valable des données allant de 1961 à 1981. Cette recherche dénote pour les trois systèmes une sous-évaluation des emplois chez les cols blancs et le personnel de soutien et une surestimation de certains emplois de cols bleus. Enfin, l'ensemble des prévisions se situaient dans un intervalle de ±10%.
À la lumière des résultats, aucune méthodologie ne semble avoir le dessus sur les autres. Toutefois, un regard spécifique sur chaque prévision permet de constater la supériorité des modèles à coefficient variable sur ceux à coefficient fixe, surtout pour ce qui est des cols blancs. L'atout du modèle à coefficient variable repose sur sa capacité de recueillir les ajustements par anticipation du marché du travail, omis par la méthodologie du coefficient fixe.
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