Résumés
Abstract
The paper presents an adaptation of a Chamberlain-Kuhn costs of agreement-costs of disagreement model explaining strike incidence and duration as functions of economic factors. The emphasis is on testing this model, rather than «explaining» strike activity. The results indicate the economic model fails to explain strike incidence, but does better at explaining strike duration, given incidence.
Résumé
Cet article consiste dans une adaptation du modèle Chamberlain-Kuhn en matière de couts entre un accord et un désaccord en vue d'expliquer l'incidence et la durée des grèves en tant que fonctions des seuls facteurs économiques. Le but recherche est de vérifier le modèle plutôt que d'expliquer le fait même de la grève. On y expose diverses variables relatives aux couts d'un accord, aux couts d'un désaccord et aux objectifs relies à l'augmentation des salaires dans la période précédant les négociations tant de la part des syndicats que de la part des employeurs. On y a fait un effort afin de s'assurer que les résultats obtenus en regard de ces variables sous formes d'équations réduites alors que les mesures de l'incidence de la grève sont utilisées comme variables dépendantes, ne prêtent pas à équivoque. On a retenu dix-huit variables auxquelles furent ajoutées quelques variables de contrôle. Si presque toutes les variables utilisées dans l'opération donnent les résultats attendus, cela confirme la valeur du modèle; sinon, les résultats doivent être considères comme la réfutation dudit modèle. Les données ont été tirées d'un échantillonnage regroupe (dix-sept industries manufacturières) sur plus de cinq ans (1971-1975). Les grèves analysées furent choisies à partir de statistiques circonstanciées de manière à ne comprendre que des grèves survenues à l'occasion de la renégociation des conventions collectives. On a utilise deux variables dépendantes: le nombre de grèves (une mesure d'incidence) et les jours personnes perdus divises par le nombre de travailleurs touches (mesure de durée). Les résultats ont indique que, selon la forme de vérification utilisée, le modèle a failli à expliquer l'incidence des grèves, mais qu'il a réussi davantage à en expliquer la durée, lorsqu'il y avait eu grève. Ceci signifie que les facteurs d'ordre économique ne suffisent pas à expliquer l'incidence, mais qu'ils sont plus valables pour expliquer la durée des grèves, conclusion contraire aux résultats de la plupart des études qui se fondent sur des séries chronologiques.