Résumés
Abstract
The Author puts Walton and McKersie's behavioural theory of labour negotiations to test in a study of a non-random sample of 118 bargaining units
Résumé
Cette analyse vise à vérifier la double hypothèse que le nombre de griefs est moindre dans le cas des unités de négociation où existent de bonnes relations entre les parties que dans celles où elles sont tendues et que, dans les mêmes conditions, on a moins fréquemment recours à l'arbitrage. Les données recueillies portant sur un échantillon non aléatoire de 118 unités de négociation représentant 51 entreprises et 24 syndicats; la cueillette s'est effectuée à partir d'un questionnaire fort élaboré remis aux responsables des relations professionnelles dans chaque unité de négociation.
Aux fins d'analyse, les griefs furent divisés en deux catégories selon qu'ils se rapportaient ou non à des mesures disciplinaires. La moyenne des griefs à la suite de mesures disciplinaires s'établissait à 17.0 par 1,000 salariés tandis que, pour les griefs d'une autre nature, la moyenne était de 108.3 par 1,000 salariés également.
Dans 42% des unités de négociation, aucun grief n'a été porté à l'arbitrage; dans 25% d'entre elles, il y eut au moins un grief qui fit l'objet d'un arbitrage et dans 33% des unités de négociation, on a relevé au moins un grief de nature non disciplinaire qui s'est rendu à l'arbitrage. Toutefois, seulement 1.3% de l'ensemble des griefs a été l'objet d'arbitrage et, fait à noter, dans les 17 groupes de cols blancs, il n'y eut que 2 griefs qui ont atteint le stade de l'arbitrage.
D'une façon générale, le nombre de griefs est moindre là où la direction du personnel considère le syndicat d'une façon positive. Plus le taux des griefs est bas, plus les relations sont bonnes entre les parties.
Comme il est établi que chaque grief coûte en moyenne $160.00, que le coût moyen de ceux qui sont portés à l'arbitrage est estimé à $1,950.00, qu'il faut faire entrer en ligne de compte certaines autres pertes et que le taux des griefs affecte le climat des relations de travail, il y a lieu de prendre les moyens d'en éliminer le plus possible, même s'il faut parfois aller jusqu'à remplacer les préposés au personnel qui sont à couteaux tirés avec les syndicats.
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