Résumés
Abstract
Manpower training programs for the disadvantaged in the United States have been shifting in emphasis over time from institutional to on-the-job training. As a result, it has become increasingly important for program administrators to place trainees in the private sector. Yet little is known about employer characteristics whish are conducive or not conducive to a successful experience. The data presented here indicates that larger compagnies are significantly more successful in these programs than are smaller compagnies.
Résumé
Quoique le gouvernement des États-Unis ait accordé beaucoup d'importance au programme de formation en atelier pour les défavorisés, ces programmes ne se sont pas révélés pour autant une panacée dans la lutte au chômage chronique. Même s'il est difficile de préciser ce qu'on peut entendre par « succès », il est apparent que, au mieux, ces programmes n'ont eu qu'un succès relatif. D'ailleurs, tout étonnant que cela puisse sembler, on en sait bien peu concernant les caractéristiques des entreprises qui permettraient de juger si l'expérience a été une réussite ou un échec.
La taille de l'entreprise est une variable qui a quelque chose à voir avec le succès parce qu'elle signifie que l'entreprise est prospère, qu'elle est installée en milieu urbain et à proximité d'un marché du travail de base tel que le définissent Doeringer et Piore. La présente étude analyse un programme connu sous le nom de J.E.T. (Job, éducation, training - emploi, éducation, formation professionnelle)dans l'ouest de la ville de New York. L'échantillon est formé de 149 employeurs qui y participent et qui se répartissent ainsi : 56 appartenant à la petite entreprise (0-49 employés); 33, à la moyenne entreprise (50-199 employés); 60 à la grande entreprise (200 employés et plus). En outre, on y scrute l'expérience en milieu de travail de 223 stagiaires.
Voici ce qui a été constaté :
1. la grande entreprise est plus en mesure que la petite de s'engager dans de tels programmes ;
2. la grande entreprise réussit mieux que la petite à retenir les stagiaires ;
3. la grande entreprise a tendance plus que la petite à considérer ces programmes efficaces et compte davantage y participer dans l'avenir ;
4. la grande entreprise est encline plus que la petite à apprécier les aspects positifs de ces programmes.
Bien des raisons expliquent donc pourquoi la grande entreprise réussit mieux que la petite dans l'application des programmes de formation pour les défavorisés. Puisque ces facteurs présentent un caractère de stabilité, il serait, en conséquence, plus profitable pour les gouvernements, compte tenu du coût-efficacité, de concentrer leurs efforts sur la grande entreprise en ce qui touche le développement de l'emploi.
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