Résumés
Abstract
In this address the author explains how and why, legislation in Canada appears to have compartmentalized its own activities within the labour market so that a number of legislative efforts are continued through the economy with little relationship one to the other.*
* This paper tvas presented at the First Meeting of the Canadian IndustrialRelations Research Institute, held at McGill University, July 6th, 1964.
Résumé
Il est assez frappant dans le domaine des sciences sociales, ici au Canada, qu'on ait semblé négliger les résultats des recherches en relations industrielles, pour l'élaboration de la législation qui gouverne les relations du travail. Les législateurs ont été peu enclins à introduire dans la loi des modifications suffisamment stables donnant aux gouvernements la liberté d'action requise pour faire face aux conflits industriels.
Les analyses théoriques de l'économie ont minimisé l'importance des politiques en matière de relations industrielles dans une politique économique nationale. Les résultats pratiques, à introduire dans une analyse économique d'ensemble, rendent le changement difficile. Il reste encore beaucoup d'analyse à faire pour connaître l'effet de la législation ouvrière sur le marché du travail ainsi que l'effet des activités de ce marché sur la politique économique.
La législation ouvrière a ajouté et mêlé des éléments du marché des relations de travail de telle sorte que le comportement de ce marché diffère de celui d'un marché économique comme on le conçoit traditionnellement. Principalement, la structure du marché semble avoir institutionalisé le conflit et limité la possibilité d'innover.
La législation canadienne semble avoir compartementalisé ses propres activités à l'intérieur du marché du travail de sorte qu'un nombre d'efforts législatifs se poursuivent sur le plan économique sans y retrouver une relation entre eux. Les structures syndicales et patronales sont affectées par l'institutionalisation du conflit que l'on trouve implicitement dans la législation canadienne.
Il est nécessaire d'avoir plus d'études sur la façon dont les marchés du travail et les relations industrielles devraient être agencés pour être plus efficaces. Ceci a été réalisé avec un certain succès en Europe, et on retrouve aux Etats-Unis des tentatives dans ce sens. Au Canada, les efforts se sont limités à l'agencement des exigences générales des politiques ouvrières à l'intérieur des conclusions tirées des politiques monétaire et fiscale de notre économie.
Veuillez télécharger l’article en PDF pour le lire.
Télécharger