Résumés
Abstract
This is the Canadian Report on the law regulating mental disability in Canadian law, prepared for the XIIIth Congress of the International Academy of Comparative Law held in Montréal in August 1990. The Report has been brought up to date to take account of subsequent changes in the law of the Canadian common law provinces and in the new Civil Code of Québec.
In accordance with the instructions given to the national reporters in the above mentioned Congress, the Report first describes at length the law dealing with the civil effects of mental disability, such as the appointment and powers of guardians or curators to administer the property and take important personal decisions for persons with mental disabilities. The Report then discusses the law regulating the involuntary commitment of the mentally disabled to mental health institutions.
The Report discerns common trends in the law of Québec and of the Canadian common law provinces. With regard to the appointment of guardians or curators the trend is to move away from judicial declarations of total incapacity, to encourage the self-reliance and cure of the disabled and to grant to the person in charge only those powers absolutely necessary for the protection of the disabled. With regard to the involuntary commitment to mental health institutions, the legislators have been faced with the problem of regulating a decision to deprive a person of her liberty on the basis of a judgment about her mental condition and her future needs, and not on the basis of the commission of a crime or the violation of any law. The legislative solution has been to clarify the standards and criteria which have to be considered before committing a person and to provide more procedural safeguards in the reaching of that decision as well as more opportunities to review and to appeal that decision.
Résumé
Ceci est le Rapport canadien sur la loi réglementant l’incapacité mentale dans le droit canadien, préparé en vue du XIIIe Congrès de l’Académie Internationale du Droit Comparé tenu à Montréal en août 1990. Le rapport a été mis à jour afin de prendre en considération les modifications subséquentes dans le droit des provinces de common law et dans le nouveau Code Civil du Québec.
En conformité aux instructions données aux rapporteurs nationaux lors du Congrès ci-haut mentionné, le rapport décrit premièrement en profondeur le droit traitant des effets civils de l’incapacité mentale, comme la nomination des gardiens ou des curateurs pour administrer la propriété et pour prendre d’importantes décisions personnelles concernant la personne souffrant d’incapacité mentale. Le rapport discute ensuite de la loi réglementant l’internement involontaire des incapables dans des institutions de santé mentale.
Le rapport soulève des traits communs dans le droit du Québec et celui des provinces de common law. En ce qui concerne la nomination des gardiens ou curateurs, la tendance est de s’éloigner des déclarations judiciaires d’incapacité totale, afin d’encourager l’autosuffisance et la guérison des incapables et afin d’accorder à la personne en charge seulement les pouvoirs absolument nécessaires pour la protection de l’incapable. En ce qui concerne l’internement involontaire dans des institutions de santé mentale, les législateurs ont eu à affronter le problème de réglementer la décision de priver une personne de sa liberté sur la base d’un jugement sur sa condition mentale et ses besoins futurs, et non sur la base de la commission d’une infraction criminelle ou d’une infraction à toute autre loi. La solution législative fut de clarifier les standards et les critères qui doivent être pris en considération avant d’interdire une personne et afin de fournir une plus grande sauvegarde procédurale dans la prise de cette décision de même que plus d’opportunités de révision et d’appel de cette décision.