Résumés
Résumé
L’union de fait jouit d’une popularité grandissante auprès des sociétés occidentales et plus particulièrement au Québec. Pourtant, le phénomène ne bénéficie toujours pas d’une protection légale uniforme. Dans ce contexte, les auteures traiteront de la situation de l’union de fait au regard du droit positif et porteront une attention particulière à l’antinomie qui gouverne le droit social et le droit civil actuels. Les voies contractuelles offertes aux concubins pour régler leurs rapports d’ordre patrimonial seront également portées à l’étude, de même que les solutions développées par la jurisprudence en l’absence de contrat, soit la société tacite et l’enrichissement injustifié. Ce dernier point pose plusieurs difficultés en ce que les tribunaux font régulièrement appel à la common law pour corriger les lacunes du droit civil.
Abstract
The concept of “living together” has won popularity in Western Societies. Nevertheless, in Quebec the phenomenon has not been fully accepted by the legal system yet. From this perspective, the authors will examine the situation of concubines in regard to positive law, and more specifically to the contradiction between social and civil law. Some couples have organized their life using existing contractual means to protect themselves in case of termination of their relationship. Two types of possible agreements will be reviewed. Finally, there has been frequent disputes as to how to divide assets between concubines when they have signed no contract. Quebec courts have had to formulate solutions calling upon principles of partnership and the doctrine of unjust enrichment. The problem lies in the fact that certain common law principles are being applied in order to provide a remedy which does not exist in civil law.